Acheter une Fiat d'occasion, loin d'être une bévue, se justifie à plus d'un titre. Que l'on soit attiré par les galbes d'un modèle, la mécanique pétillante d'un autre, le rapport équipement/prix généralement alléchant de la marque ou par un atelier Fiat efficace à proximité de son domicile, le choix d'une Fiat est d'autant plus pertinent que les cotes restent relativement faibles, malgré les progrès de la marque en matière de fiabilité ces dernières années.
Fiat : les raisons d’un bon choix
Les Fiat traînent une réputation de camelote peu flatteuse, en grande partie injustifiée de nos jours. Les Ritmo qui rouillent, les Uno qui prennent l'eau, les Tempra Diesel qui refusent de démarrer, c'est dépassé. Si les risques de panne des voitures de la marque étaient environ deux fois plus élevés que la moyenne il y a une douzaine d'années, le constructeur turinois a fait de gros efforts, et la fiabilité a bien progressé, surtout depuis la sortie de la Punto en 1993.
Certes, les autres grandes marques généralistes européennes ne sont pas non plus restées inactives, et tous les modèles Fiat ne sont pas encore du bon côté de la moyenne, mais les écarts se resserrent. La finition intérieure s'est également améliorée, insuffisamment toutefois au regard des progrès réalisés par Citroën, Ford, Opel, Peugeot, Renault ou Volkswagen. Heureusement, ce n'est là qu'un des critères parmi une douzaine d'autres qui font le choix d'une voiture…
Bon an mal an, Fiat commercialise en France, depuis 1996, entre 100 000 et 160 000 voitures annuellement, soit entre 6 et 8 % de part de marché. Si la marque est globalement bien représentée, la Punto réalise à elle seule la majorité des ventes (40 à 60 % selon les années) et se trouve très facilement en occasion. Les Bravo/Brava, avec environ 20 % des ventes de la marque, sont également bien présentes sur le marché. Réduits à la portion congrue, les autres modèles sont donc un peu plus difficiles à dénicher.
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