Depuis 2001 et son revival, la Mini est une voiture tendance. Et comme un grand couturier, elle se décline selon les saisons et les envies : berline, break, 4x4, cabrio, coupé, et maintenant roadster. À se demander si le constructeur ne va pas commercialiser un dérivé limousine. Quoi qu’il en soit, la recette fonctionne encadrée par une stratégie marketing très bien ficelée. Fiat s’en est d’ailleurs largement inspirée avec la 500.
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Moins bling-bling, la MX5 suit une carrière brillante. Le midget japonais s’est bonifié au fil des années. Une vingtaine au total et trois générations au compteur. Cette petite découvrable à 2 places séduit par sa simplicité. Un design sobre, élégant et sportif à la fois. C’est d’ailleurs ce style intemporel qui a séduit près d’un million de clients à travers le monde. Côté look, sa concurrente germano-britannique a su tirer le meilleur du design Mini, ultra-connu. La ligne est harmonieuse et fait mouche auprès des passants, davantage que sur le coupé dont elle dérive directement. Le constructeur a fait le choix d’une capote en toile, techniquement moins intrusive et accessoirement prisée par les adeptes du cabrio. Mais face au naturel de la MX5, le roadster Mini ne peut que s’incliner.
La MX5, elle, en revanche, propose (depuis 2006) deux couvre-chefs. L’un en toile, l’autre rigide. La version toile est manuelle tout comme celle de la Mini. Une assistance électrique est proposée chez Mini moyennant 1 200 € (avec sièges chauffants et filet anti-remous). La version toit rigide est également assistée électriquement sur la MX5. Mais toutes deux ont un point commun : elles se verrouillent manuellement sur la baie de pare-brise.
Basé sur une Mini, le Roadster profite de l’absence des deux places arrière pour proposer un volume digne de ce nom (240 l), à l’inverse d’une MX5 très exclusive (150 l). La présentation à bord de la Mini est moderne, le mobilier séduisant mais on aurait aimé un plus de rigueur sur les finitions, compte tenu des prix pratiqués. On pense essentiellement aux armatures apparentes (toit ouvert et fermé)
À bord de la MX5, l’atmosphère est moins glamour. La planche de bord est austère, les plastiques de piètre qualité et la finition moins satisfaisante que sur la Mini. Toutefois, la Japonaise a le mérite d’être bien mieux étudiée ergonomiquement parlant avec une très bonne position de conduite et des commandes qui tombent rapidement sous la main, à l’inverse d’une Mini dont le siège est surélevé et les commandes de lève-vitres placées sur la console centrale, comme chez Dacia !
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