Continental croit toujours aux pneus au pissenlit
Voilà plusieurs années que Continental planche sur un pneu avec une alternative au caoutchouc issue du pissenlit. L'entreprise poursuit ses recherches.
Certains les mangent (non pas par la racine, mais bien en salade), Continental veut en faire des pneus. L'idée n'est pas nouvelle : pour l'entreprise allemande, c'est un projet de très longue date, lancé au début de cette décennie. Continental est convaincu que le Taraxagum, un liquide tiré d’un pissenlit originaire du Kazakhstan, offre les mêmes qualités que le caoutchouc conventionnel.
L'avantage est l'utilisation d'une matière première qui est plus facilement cultivable, pouvant s'adapter à des terres de mauvaises qualités dans différentes zones géographiques, alors que le caoutchouc est cultivé en zone tropicale. Cela permet d'ailleurs de produire bien plus près de l'usine de fabrication des pneumatiques. C'est aussi une manière de créer une alternative, le caoutchouc étant dépendant d'un arbre, l'hevea.
Un premier prototype a été testé en 2014, un autre a été présenté en 2016. Le projet vient d'avancer un peu plus avec l'inauguration fin décembre en Allemagne d'un nouveau laboratoire de recherche, qui va notamment travailler sur l'extraction du liquide. Continental espère pouvoir produire en série d'ici une dizaine d'années, avec pour commencer des pneumatiques destinés aux poids lourds. Ceux-ci pourraient contenir jusqu'à 41 % de caoutchouc issu du pissenlit.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération