Essai longue durée - 3 000 km en Volvo V60 : sus aux SUV, vive le break !
Volvo est née en effet en Suède mais la marque possède un lien étroit avec la France. L’un de ses fondateurs a débuté sa carrière à Paris dans les années 20 avant de fonder ce qui deviendra quelques années plus tard le fleuron de l’automobile scandinave. C’est au volant de la nouvelle V60 que nous avons réalisé un pèlerinage de 3 000 km depuis Paris jusqu’à Göteborg, fief du constructeur.
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Note
des propriétaires
Avant de « créer » Volvo dans un restaurant de fruits de mer à Stockholm, Assar Gabrielsson et Gustav Larsson étaient collègues pour la société SKF, spécialisée dans les roulements. Le premier était basé à Paris, le second en Angleterre. Les deux hommes ont profité de leurs retrouvailles fortuites dans ce restaurant pour monter un projet de marque automobile suédoise. C’était en 1924. Trois ans plus tard la première Volvo, une OV 4, sortait des ateliers de production et marquait le début de l’aventure Volvo.
En 90 ans de carrière, la marque suédoise s’est taillée une solide réputation dans le domaine de la sécurité, bien sûr, mais aussi pour son savoir-faire en matière de break. Volvo a vendu plus de 6 millions de breaks à travers le monde depuis près de 60 ans dont certains comme la 245 ou la 850 ont atteint le statut d’icône de l’automobile. Lorsqu’il fut question de renouveler la gamme « 60 », la firme suédoise ne s’est pas posée de questions en commercialisant le break, V60, avant la berline S60.
Dans l’univers du break premium, cette nouvelle V60 s’illustre premièrement par son design. La suédoise ici dans une livrée R-Design se démarque de ses concurrentes allemandes (BMW Série 3 touring, Audi A4 Avant et Mercedes Classe C break) par ses lignes élégantes et racées. Les jantes de 19’’ et les extensions de carrosserie assoient la voiture sur la route et donnent au modèle un aspect sportif. Le quotient émotionnel est à son maximum lorsque l’on pose le regard sur cette silhouette affûtée. L’équipe de Robin Page a effectué un travail remarquable sur cette V60 qui est selon nous LE plus beau break du marché et de loin le véhicule le plus sexy de notre convoi composé en grande majorité de « grossiers » SUV.
Cette nouvelle V60 s’offre les services de la plateforme modulaire SPA (Scalable Product Architecture) partagée avec le XC60 et compatible avec une électrification. Elle est produite dans l’usine de Torslanda en Suède et grandit de 12 cm par rapport à sa devancière (4,76 m), ce qui en fait l’une des plus grandes du marché. L’empattement progresse de 9 cm au profit des places arrière. Le gain pour les passagers est flagrant. Deux adultes de grande taille voyageront dans les meilleures conditions. Comme toujours, la troisième place est pénalisée par le tunnel de transmission de notre version 4 roues motrices (AWD). Le volume de coffre atteint 529 litres banquette en place et 1 364 litres sièges abaissés, ce qui le place dans la bonne moyenne du marché. De plus, il offre une vaste largeur de chargement ce qui permet d’y placer des objets encombrants. D’ailleurs, si le coffre de la V60 a servi au transport du matériel vidéo de ce roadtrip ce n’est pas pour rien. Cette seconde génération gagne aussi un hayon électrique (option) et un système de banquette fractionnable (60/40) et rabattable électriquement depuis le coffre (non disponible sur notre version). De manière générale, la suédoise propose des prestations intérieures de qualité et même supérieures à celles du XC60, son pendant SUV. Le seul point noir concerne le cache-bagages à deux positions, qui obstrue la rétrovision en position haute.
L'atmosphère à bord tranche avec celle des productions allemandes. Le dessin tout en rondeur dégage un sentiment de zénitude et la présentation est fidèle aux standards premium avec des matériaux nobles comme du cuir surpiqué ou de l’aluminium brossé. La planche de bord est composée d’une instrumentation 100% numérique épaulée par un affichage tête haute. Au centre trône un impressionnant écran multimédia vertical. C’est peut-être LE point noir de cette V60. Premièrement, son ergonomie laisse à désirer. Il est très peu intuitif et il vous faudra une bonne semaine pour assimiler son fonctionnement. Par exemple, le simple fait de jumeler un téléphone en Bluetooth nous a semblé insurmontable. Ensuite l’affichage de Carplay et Android n’exploite pas la totalité de l’écran. L’ensemble est concentré sur un petit encart. Plus gênant, il est impossible de zoomer ou de marquer un point si vous utilisez Waze. Enfin, toujours dans le domaine de la connectivité, le système Volvo on call censé établir une liaison entre la voiture et votre smartphone n’a jamais fonctionné. L’application permet en temps normal de localiser votre véhicule, vérifier le niveau de carburant, les délais de maintenance et même de démarrer chauffage par grand froid avant d’entrer dans la voiture.
Chiffres clés *
- Longueur : NC
- Largeur : NC
- Hauteur : NC
- Nombre de places : NC
- Volume du coffre : NC / NC
- Boite de vitesse : NC
- Carburant : NC
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : --NC
* A titre d'exemple pour la version II D4 190 ADBLUE R-DESIGN GEARTRONIC 8.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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