Essai vidéo - Citroën Ami Buggy (2023) : craquante !
Grisé par le succès de sa voiture sans permis, Citroën réédite l'Ami de plein air. L’Ami Buggy n’a pas de portes, pas de toit et se vend pourtant 2 500 euros de plus. Une opération marketing qui devrait en appeler d’autres.
Sommaire
Note
de la rédaction
10/20
Note
des propriétaires
En bref
Quadricycle léger électrique
A partir de 10 490 €
1 000 exemplaires
Accessible dès 14 ans, la Citroën Ami est devenue le mode de déplacement favoris des ados de bonne famille. En effet, le quadricycle électrique offre deux places, un niveau de confort et de sécurité supérieur à un deux roues et se loue au prix d’un forfait de smartphone (à partir de 7 990 € ou 19,99 €/mois après un premier apport de 3 652 €). C’est un véritable carton commercial pour Citroën qui a déjà écoulé plus de 35 000 exemplaires de sa voiturette en un peu plus de deux ans, à travers une dizaine de pays (et bien d’autres prochainement).
Il y a quasiment un an, Citroën lançait une version ultra-limitée de l’Ami, baptisée « Buggy ». le concept : customiser le quadricycle léger en version de plein air pour le vendre plus cher. Les 50 exemplaires se sont vendus en quelques minutes seulement. Grisé par ce succès, Citroën a décidé de lancer une nouvelle fournée de 1 000 exemplaires, en y apportant quelques améliorations au passage.
Payer 2 500 € de plus pour se passer de portes - remplacées par de simples rambardes métalliques complétées par une bâche en plastique pour s’isoler en cas de pluie - c’est ça le marketing !
Avec l’Ami Buggy, Citroën reprend la recette de la Méhari qui a popularisé le concept de la voiture plein air. Les 1 000 futurs clients (300 pour la France) profiteront du soleil par les côtés mais aussi par le haut grâce à une capote en toile qu’on enroule facilement sur le toit comme sur une 2CV. Visuellement, elle en jette cette Ami Buggy soulignée par un coloris kaki, quelques stickers jaunes et des jantes dorées qui devraient assurément faire craquer une jeunesse tout aussi dorée.
L’intérieur spartiate mais bien conçu s’agrémente d’une nouvelle instrumentation d’inspiration rétro malheureusement toujours aussi illisible avec le soleil. Plusieurs éléments nomades font leur apparition à l’image d’une sacoche fixée dans le creux du volant qu’il est possible d’emporter pour aller flâner sur le marché ou encore d’une enceinte Bluetooth étanche et pourvue d’une autonomie de 15h pour importuner les vacanciers sur la plage.
Mécaniquement, pas de changement on retrouve une puissance de 8,2 ch, une batterie de 5,5 kWh qui se recharge en 4 heures sur une prise domestiques et offre une autonomie de 70 km. Homologuée comme un quadricycle léger, la voiturette n’a pas le droit d’emprunter les voies pour automobile, comme l’autoroute ou les périphériques. L’Ami est principalement taillée pour la ville offrant une visibilité optimale, une longueur contenue (2, 40 m) qui permet de stationner partout et un rayon de braquage ultra-court. Pourtant c’est à la campagne et dans les villes moyennes qu’elle se vend le mieux. Pourquoi ? En raison de la recharge. Son cable domestique solidaire pose des difficultés pour se recharger dans les centre ville ou les copropriétés.
Cette version buggy, ouverte à tous les vents, cible son usage au bord de mer ou la campagne à moins d’apprécier renifler les gaz d’échappements. Cette voiturette craquante permet de conduire cheveux au vent à faible allure en profitant du paysage. Les occupants profitent à fond des éléments extérieurs comme les remous, les bruits et le soleil. Et si le temps se gâte la mise en place des bâches de protection est rapide et enfantine. On espère ce système plus efficace que celui du Twizy, qui laissait passer la pluie à l’arrêt. Nous n’avons pas eu l’occasion de tester l’Ami buggy sous la pluie.
La poussée du petit moteur électrique n’est pas violente mais suffisante pour s’insérer et évoluer dans la circulation sans créer de bouchon. On arrive assez vite aux 45 km/h promis, et on les tient facilement même avec deux adultes de grand gabarit à bord. Avec des roues repoussées aux coins du châssis, l’Ami offre une tenue de route rassurante - à condition de rester aux limitations de vitesse – et un freinage convaincant et facile à doser. L’amortissement contient plutôt bien les mouvements de caisses sans trop répercuter le relief de la route, mais le plus gros défaut provient du niveau de confort principalement desservi par des sièges aussi moelleux qu’un morceau de pain rassis. Malgré ces défauts, le capital sympathie et plaisir de cette Ami Buggy reste assez élevé au même titre que ses tarifs (cf page équipement).
Chiffres clés *
- Longueur : 2,41 m
- Largeur : 1,39 m
- Hauteur : 1,52 m
- Nombre de places : 2 places
- Volume du coffre : NC / NC
- Boite de vitesse : NC
- Carburant : Electrique
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Avril 2020
* pour la version MY AMI BUGGY.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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