Essai vidéo - Renault Mégane (2020) : des évolutions pour la forme
Commercialisée depuis 2015, la Mégane 4 subit une mise à niveau. Les évolutions sont pourtant mineures, si l’on excepte la grosse nouveauté que constitue l’apparition de la motorisation hybride. Pour autant, la compacte Renault conserve-t-elle de bons arguments ? Réponse avec l’essai de la TCE 140 RS Line.
Sommaire
Note
de la rédaction
14/20
Note
des propriétaires
En bref
Modifications de détail
Apparition de la conduite semi-autonome
Nouvelle finition RS Line
Depuis son lancement en 2015, la Renault Mégane IV s’est écoulée à un peu plus de 800 000 exemplaires. C’est estimable, sans plus, sa devancière ayant suscité plus de bons de commande à niveau de carrière équivalent. Pourtant, Renault ne lui offre qu’un restylage très limité, convaincu que son esthétique pourtant clivante, ne constitue pas un frein à l’achat. Ou bien a-t-on plutôt considéré que l’ampleur des modifications requises coûterait trop cher pour être rentabilisée. Toujours est-il que la Mégane cuvée 2020 se contente de peu.
Extérieurement, les projecteurs changent, en adoptant un nouvel éclairage à LED sur tous les modèles, offrant 30 % d’éclairage supplémentaire pour ceux qui auparavant se contentaient d’ampoules halogènes. Les feux arrière reçoivent aussi des diodes, et des clignotants à défilement, tandis que les boucliers sont redessinés dans un style plus sportif, inspiré de ceux de la RS. Des déflecteurs d’air viennent en outre s’installer à l’avant des roues pour améliorer l’aérodynamisme.
Dans l’habitacle, évidemment, l’accent a été mis sur les écrans. On retrouve la dalle tactile centrale en 7 ou 9,3 pouces selon les versions, et un afficheur entièrement numérique de 10,4 pouces, en remplacement de l’ancien combiné d’instruments doté partiellement d’aiguilles. Ce nouvel instrument est paramétrable, à l’instar du Virtual Cockpit inauguré par l’Audi TT mk III.
L'instrumentation devient enfin numérique.
On peut par exemple choisir de mettre en valeur la carte du GPS, ou bien les cadrans, voire préférer un certain minimalisme. Et à chaque mode de conduite correspond un affichage. Les modes de conduite, parlons-en. On en compte quatre : Confort, Eco, Sport et My Sense, ce dernier étant à composer soi-même, sachant qu’on peut aussi modifier quelques éléments sur les autres. Par exemple, en Sport, il est loisible de supprimer la sonorisation artificielle du moteur. On est d’accord, ça plaira surtout aux geeks et aux enfants.
Moins de diesel
Sous le capot, en revanche, hormis la mécanique hybride, déjà essayée, rien de nouveau, sauf qu’il n’y a plus qu’un diesel, le 1,5 l Blue dCi de 115 ch, associable à une boîte mécanique ou robotisée EDC. En essence, le 1,3 l TCE est à l’ouvrage, en 115, 140 et 160 ch. Seul le 140 ch laisse le choix entre manuelle et EDC, celle-ci étant interdite sur le 115 ch et obligatoire sur le 160 ch. Il sera plus tard rejoint par le 1,0 l TCE de 120 ch, alors que, fort heureusement, la RS sera reconduite, uniquement en 300 ch, qu’elle soit standard ou Trophy.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,35 m
- Largeur : 1,81 m
- Hauteur : 1,44 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 407 l / 1247 l
- Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 135 g/km
- Bonus / Malus : 0 €
- Date de commercialisation du modèle : Juin 2020
* A titre d'exemple pour la version IV (2) 1.3 TCE 140 FAP RS LINE.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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