Essai vidéo - Volkswagen Tiguan Allspace 2017 : le chaînon manquant

Conscient que les SUV sont en plein boom actuellement, Volkswagen ne compte pas passer à côté de cette manne. Ainsi, le constructeur allemand va commercialiser dans les mois à venir pas moins de 4 nouveautés : ce Tiguan Allspace, le T-Roc, le nouveau Touareg et le T-Cross (futur petit SUV venant se positionner sous le T-Roc). une fois cette palette complète, le constructeur aura un modèle tous les 20 cm, de quoi répondre à toutes les demandes ou presque. Enfin, même si cela n’est pas à l’ordre du jour actuellement, Volkswagen pourrait encore élargir son offre en décidant de commercialiser en Europe, ’Atlas, son gros SUV (5,04 m) réservé pour l’instant aux USA, à la Russie et à la Chine.

Arrivée en 2016, la seconde génération de Tiguan est devenue, comme c’était déjà le cas de la première, incontournable pour Volkswagen. Il est ainsi le modèle le plus vendu dans sa catégorie en Allemagne et fait partie du Top 5 au niveau européen. En France, il est dominé par le 3008, mais demeure une valeur sûre. Afin de renforcer sa position dans les différents pays, voici maintenant la version Allspace, comprenez par là 7 places.

Essai vidéo - Volkswagen Tiguan Allspace 2017 : le chaînon manquant

  

Comme souvent avec les carrosseries rallongées, on pouvait s’interroger sur l’harmonie esthétique de ce Tiguan Allspace. Eh bien, nous sommes rassurés. Ici, pas d’effet sac à dos. Alors certes, ce Tiguan est beaucoup plus grand que le classique avec un allongement de 22 cm pour atteindre 4,70 m, mais cet accroissement est bien réparti entre l’empattement qui gagne 11 cm et le porte-à-faux arrière qui croît de la même proportion. Au final, le Tiguan supporte plutôt bien ces centimètres supplémentaires.

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Quelques détails esthétiques du Volkswagen Tiguan Allspace.

Il est à noter que l’arrivée de cette carrosserie coïncide avec quelques évolutions stylistiques. Ainsi, le capot et la calandre sont nouveaux et partagent désormais de nombreux points de ressemblance avec l’Atlas. Le toit évolue aussi avec l’apparition de nervures mais également des barres de toit de série tandis que le bouclier arrière a été redessiné afin d’adopter des sorties d’échappement trapézoïdales.

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Comme on pouvait s’y attendre, les principales transformations portent sur l’habitabilité avec l’adoption de deux sièges supplémentaires escamotables dans le coffre. Comme souvent, ceux-ci sont réservés à une utilisation occasionnelle ou à des passagers mesurant moins de 1,75 m. Dans ce domaine, un 5008 fait légèrement mieux. Pas de souci de ce genre au rang 2. Grâce à l’empattement plus grand, l’espace aux genoux est plus généreux qu’à bord du Tiguan classique (+ 5,4 cm) et il est possible de faire coulisser la banquette arrière (ici pas de siège individuel) sur 18 cm. Il faudra tout de même toujours composer avec un tunnel de transmission relativement imposant.

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Le volume de chargement progresse aussi fortement avec une capacité comprise entre 230 (en 7 places, 700 (5 places) et 1 775 litres. A titre de comparaison, c’est 85 litres de plus qu’un Tiguan normal. Ces valeurs sont très proches de celles du Peugeot 5008, mais le SUV français fait mieux en configuration 2 places avec 1 940 litres. Pas d’erreur de modularité du côté du Tiguan avec la possibilité de rabattre les sièges arrière à partir du coffre ou même le dossier passager et enfin d’avoir de série un hayon automatique (et en finition haute, l’option mains libres). Dommage que certains détails comme le rangement de cache-bagages n'aient pas été plus soignés.

Aucune évolution au niveau de la planche de bord, toujours de très bonne qualité tant au niveau des matériaux que de l’assemblage. Il en est de même de l'ergonomie. Finalement, les seuls reproches que l’on peut formuler résident dans le manque de fantaisie de la planche de bord et l’impossibilité d’avoir dès l’entrée de gamme une instrumentation 100 % numérique comme c’est le cas sur le 5008.