Guide d’achat - Fourgons : des valeurs sûres et des alternatives
Les utilisateurs de fourgons connaissent très bien leur besoin principal : la capacité de chargement. Il est donc cohérent qu’ils se tournent vers ces VUL souvent nommés « mini-camions ». Mais pour séduire, cette réponse doit aussi être accompagnée d’un bon agrément afin de faciliter le quotidien.
Avant de débuter, rappelons que les véhicules utilitaires légers se décomposent en trois segments : fourgonnettes, fourgons compacts et fourgons. Cependant, au-delà des mensurations imposantes, la catégorie des fourgons se distingue des autres VUL pour une raison. Contrairement aux deux autres segments, cette dernière présente en effet un marché atypique. Ni Renault, ni Peugeot ni même Citroën ne trônent en tête des ventes. Le roi se nomme Fiat Ducato avec par exemple 15 592 immatriculations sur le premier semestre 2017. Mais derrière ce leadership se cache une explication simple et parfaitement connue. Le constructeur transalpin commercialise en effet deux tiers de ses ventes sous la forme de châssis-cabines qui deviennent en grande majorité des camping-cars.
Cependant, au-delà de cette spécificité due au secteur du loisir, le marché français des fourgons destinés aux professionnels affiche le même visage que les autres segments du VUL. Renault se positionne ainsi une nouvelle fois en haut du classement des ventes avec 14 628 Master commercialisés entre janvier et juin 2017. Derrière, le binôme du Groupe PSA suit avec 5949 Peugeot Boxer et 5870 Citroën Jumper. Viennent ensuite les importateurs avec au premier rang Mercedes, qui continue de réaliser de jolies performances avec son Sprinter (5100 exemplaires) malgré son âge avancé. Son remplacement, issu d’un partenariat avec Renault, devrait d’ailleurs intervenir à la fin de l’année 2017. Toujours sur le premier semestre 2017, Ford avec son Transit 2T (4345 unités), Opel et le Movano (962), Nissan et le NV400 (749) ferment la marche. Pour le Daily d’Iveco, les chiffres de ventes sont plus difficiles à rassembler à cause d’une gamme pléthorique mais d’après le CCFA (Comité des Constructeurs Français d’Automobiles), l’ensemble représenterait environ 3500 immatriculations.
Reste enfin le Volkswagen Crafter. Avec seulement 1658 immatriculations, le fourgon allemand est très en-dessous de ses performances commerciales passées. Cependant, ce résultat en demi-teinte sur le premier semestre, réside dans le fait que la dernière génération du Crafter n’est vendue que depuis le 17 mars 2017. Pour rappel, celle-ci a entièrement été conçue par Volkswagen et non en partenariat avec Mercedes. Une volonté qui a un coût puisqu’elle a nécessité un investissement d’environ 800 millions d’euros dans la construction d’une nouvelle usine implantée à Wrzesnia en Pologne. Les objectifs de production annuelle sont de 100 000 véhicules par an contre 50 000 pour l’ancienne génération dans le monde entier. En France, cette montée en puissance impliquera de vendre 6000 Crafter en année pleine, soit le double de la précédente génération.
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