2. Mini Countryman (2024) - Sur la route : moins dynamique qu’un X1
Lors de son lancement, la Mini Countryman sera disponible dans une large palette de motorisations puisqu’elle est commercialisée en essence (170 ch, celle de notre essai aujourd’hui, 218 ch et 300 ch), en diesel (163 ch) et en électrique au travers de deux versions de 204 et 313 ch alimentées par une batterie de 64,6 kWh brut dont les autonomies varient entre 398 et 461 km. En revanche, pas de déclinaison hybride rechargeable contrairement à la version actuelle.
Et pour ce premier essai, nous avons entre les mains, la version qui devrait constituer la majorité des ventes, à savoir le Countryman C, c’est-à-dire l’entrée de gamme essence de 170 ch. Contrairement aux autres versions, il s’agit d’un trois cylindres qui est associé à un système de micro-hybridation 48 volts, qui a pour but bien évidemment de baisser la consommation, mais également d’aider le moteur thermique lors des phases d’accélération. À l’usage, cette micro-hybridation est relativement transparente pour le conducteur. On retrouve donc les caractéristiques classiques de ces moteurs à savoir un bloc très pêchu avec de bonnes reprises et accélérations comme en atteste le 0 à 100 km/h abattu en 8,3 s. Le couple de 280 Nm de ce Countryman lui permet d’être plutôt à l’aise au quotidien, toutefois il faudra composer avec les défauts habituels de ce type d’architecture comme par exemple la sonorité un peu trop importante notamment lors du démarrage et des phases d’accélération. Malheureusement, la Countryman n’échappe pas à ses travers, d’autant plus la boîte de vitesses DKG à 7 rapports manque parfois de réactivité.
En termes de comportement, l’augmentation des dimensions et du poids a fortement des répercussions sur la conduite. Ainsi, avec une masse minimale de 1 620 kg, cette version de Countryman n’est pas pénalisée par le malus au poids, ce qui n’est pas le cas des autres déclinaisons plus puissantes, elle est forcément moins agile qu’auparavant. En effet, dès que le rythme augmente, les mouvements de caisse apparaissent avec un tempérament clairement sous-vireur. Alors certes, le Countryman garantit un confort dans la bonne moyenne, mais un BMW X1 offre un meilleur compromis sur route avec notamment un dynamisme nettement plus marqué tout en ne sacrifiant pas le confort.
Terminons par l’aspect financier. Le Countryman C doit s’acquitter d’un malus compris entre 400 et 1 074 €. Pour ce qui est de la consommation, pas de réelle surprise puisque nous avons relevé une moyenne de 7,5 l/100 km.
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