Succédant à une C5 de première génération pétrie de qualités, mais à l'image plutôt vieillotte, la C5 2 affiche au contraire une prestance qui l'honore. On la comparait à sa sortie à une allemande. Elle en a le style robuste et statutaire, la qualité de fabrication, dispose de motorisations pour certaines puissantes (V6 essence et diesels), et peut bénéficier d'équipements qui la placent dans la bonne moyenne de la catégorie. C'est donc mérité. Elle garde en revanche un confort à la française, et laisse le choix entre la traditionnelle suspension hydropneumatique Citroën, et une suspension plus classique dite "métallique". Les aspects pratique de sa devancière sont toutefois oubliés puisqu'elle abandonne le hayon pour une malle (très allemand tout ça...). Pour obtenir un bon volume de chargement et un hayon, il faudra opter pour la version break baptisée Tourer. Et en fiabilité, si la C5 2 fait mieux que la première génération au global, elle a quand même eu à résoudre quelques soucis de jeunesse.