Par respect des traditions, ils n'ont pas succombé à la mode du toit rigide. Ces cabriolets biplaces qui offrent une conduite sportive inédite restent néanmoins destinés à une clientèle aisée. Caradisiac vous propose un guide de tous les cabriolets 2 places disponibles sur le marché français.
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Vitesse Max |
Prix en € : à partir de |
Audi TT Roadster |
212 km/h |
31 930 € |
BMW Z4 |
224 km/h |
32 100 € |
Chrysler Crossfire |
250 km/h |
39 500 € |
Corvette C6 |
300 km/h |
70 000 € |
Ferrari F430 Spider |
310 km/h |
163 000 € |
Fiat Barchetta |
205 km/h |
20 225 € |
Ford Streetka |
173 km/h |
18 900 € |
Honda S2000 |
248 km/h |
35 460 € |
Lotus Elise |
241 km/h |
43 201 € |
Maserati Spider |
283 km/h |
94 500 € |
Mazda MX5 |
205 km/h |
22 090 € |
MG TF |
204 km/h |
24 400 € |
Nissan 350 Z |
250 km/h |
37 500 € |
Porsche Boxster |
251 km/h |
52 090 € |
Smart Fortwo cabrio |
138 km/h |
12 070 € |
Conçu pour rehausser l'image sportive de la marque, l'Audi TT Roadster (Tourist Trophy) a été développé dans le prolongement du coupé. Véhicule passion par excellence, le roadster TT n’en demeure pas moins une voiture de sport à manier avec raison. Dans sa version la plus puissante, le moteur turbo à quatre cylindres de 225 ch dont le couple atteint 280 Nm entre 2200 et 5500 tr/mn actionne la transmission quattro au moyen d'une boîte à 6 rapports. L'Audi TT Roadster est ainsi le seul roadster au monde doté de quatre roues motrices. Son habitacle est dépouillé de tout superflu. Calé dans son siège baquet, le conducteur sera surpris par la très faible hauteur du pare-prise. Bien qu’il s’agisse d’un roadster, la rigidité de la caisse n’est jamais prise à défaut. Le freinage est, comme sur les autres TT, sans souci. Côté amortissement, le TT fait honneur à son statut de sportive mais après quelques heures de conduites, le confort n’est pas son point fort. En cabriolet, l’insonorisation est très soignée et, même à vive allure, il est possible de discuter sereinement avec son voisin.
31 930 € au minimum vous seront demandé à l'achat.
Le BMW Z3 étant en perte de vitesse, il convenait de trouver une solution pour le relancer. Plutôt que de le doper, la marque de Munich a préféré revoir sa copie en un Z4 entièrement nouveau. Présenté au Mondial de Paris 2002, le nouveau roadster s’est débarrassé des formes rondes néo-rétro de son “ancêtre” pour adopter des lignes tendues et brisées. Le Z4 s’inspire, à la fois des différents concepts (Cabriolet Z9, Coupé X…), et de la Série 7. Pour s'installer à bord, pas besoin d'un chausse-pied, on se glisse dans l'habitacle sans aucun problème. Installé très bas, la vue est plongeante sur le long capot. La capote souple est à commande électrique. Plus besoin de la manipuler en cas d'averse soudaine, une simple pression sur un bouton suffit pour qu'elle se mette en place en moins de dix secondes. Il lui faut à peu de chose près le même temps pour se replier en Z dans le coffre. Ce toit souple dispose en outre d’une vraie lunette en verre avec système de dégivrage intégré. Le moteur 3.0i se montre suffisamment sportif même s’il distille ses 231 ch de façon linéaire. Bien couplé à une boîte six vitesses ZF (la version 2.5i utilise une boîte 5), ce moteur s’avère souple et brillant. Aujourd'hui complétée par le 2.2 l de 170ch, la gamme Z4 débute à 32 100 €.
Développé en collaboration avec DaimlerChrysler ce roadster original apporte une touche d'exotisme parmi les roadsters de charme. Un capot long strié, une ligne de toit descendante, des écopes de ventilation en aluminium, un galbe prononcé. Son profil dynamique est renforcé par des roues de tailles différentes. Des jantes aluminium 18 pouces à l'avant et 19 à l'arrière. Sa capote munie d’une lunette arrière en verre fonctionne avec un mécanisme pas totalement électrique. Il faut déverrouiller la capote manuellement à l’aide d’une poignée puis pousser la capote pour l’éloigner du pare brise. Le moteur électrique prend ensuite le relais. Cette opération, légèrement contraignante, prendra 22 secondes. Le V6 3.2 (celui de la SLK première génération) qui l'anime affiche des performances similaires qu’elle soit en roadster ou en coupé. Elle abat le 0 à 100 km/h en 6,5 secondes pour une vitesse de pointe de 242 km/h. A son volant, le plaisir de conduite est le même que pour sa sœur jumelle : la SLK de Mercedes. Vendue 1200 euros de plus que le coupé, le roadster Crossfire fait figure de parenthèse rafraîchissante, dans une catégorie largement dominée par l'industrie allemande. La plus métissée des décapotables débute juste sous la barre des 40 000 euros.
Si le coupé s'était déjà démarqué par une homogénéité encore en progrès, et un look plus agressif, il aura fallu attendre quelque temps pour admirer la ligne de la Chevrolet Corvette C6 version ouverte. Si le coupé possède un toit "Targa", le roadster dévoile totalement ses atouts. Il semble plus équilibré au niveau des lignes. Le V8 de 6 litres de 400ch n'a rien d'une demi-portion. Il y a du monde sous la pédale de droite! Sur route, on sent qu'il y a plus rigoureux en matière d'amortissement. Mais dans cette catégorie de sportives cela n'a rien de problématique d'autant que le confort reste d'un bon niveau. La Corvette C6 est facturée 63 350 € en boite mécanique comme en automatique.
Ferrari F430 Spider
Le respect des traditions est fort à Maranello. Aussi ne sommes-nous pas étonnés de constater que sur cette F430 Spider, Ferrari ait conserver une capote en toile. Ce qui n’empêche pas une ouverture et une fermeture rapides en une vingtaine de secondes. Derrière les arceaux, la F430 Spider laisse entrevoir, à travers une vitre, son V8 tout en aluminium de 490 ch. C'est 90 ch de mieux que le 360 Spider, dont la production est désormais stoppée. Les performances du 4.3 l laissent rêveurs : le 0 à 100 km/h est abattu en 4,1 s pour une vitesse maximale de 310 km/h ! Pour avoir l'immense privilège de se mettre au volant de la F430, il vous faudra débourser 163 000 € en boîte manuelle et 171 100 € avec la boîte F1.
Chez Fiat on continue de jouer sur le registre de la nostalgie. Pas de doutes possibles, le restylage de la Barchetta est une réussite pour contrer l'hégémonie de la Mazda MX5. La ligne devenue insipide avec le temps s'est virilisée par l'ajout d'une grande calandre et par la modification du dessin du spoiler.
Au printemps 2003, Fiat s'est donc penché sur sa favorite et lui a offert un petit lifting de printemps. C'est en réalité la seule face avant qui a été retouchée.
Les jantes alu sont toujours en 15 pouces mais leur dessin est inédit. Baptisée Spider Europa en référence au Spider des années 80 produit et commercialisé par Pininfarina, la nouvelle Barchetta prouve qu'elle existe encore et que sa production n'est pas encore stoppée. Avec ou sans toit, hiver comme été, puisqu'ayant prévu un hard top facile à installer ou déposer. Mais pas à stocker. Ramassé sur un empattement court avec des suspensions surbaissées ce petit roadster fait le sans-faute. Sur route sinueuse, il se révèle pétulant et surtout appréciable quand le soleil est au rendez-vous. Si la Barchetta phase 2 ne dispose que d'une seule motorisation, le 1.8 16v de 130ch, elle nous semble cependant très adaptée au caractère du modèle. 20 225 € au minimum vous seront nécessaire pour profiter du soleil au volant de ce roadster typiquement italien.
Dans la catégorie des cabriolets Ford aurait pu choisir la même voie du toit rigide escamotable électrique pour sa StreetKa. Il a préféré se contenter d’une capote souple à commande manuelle, qui se replie dans l’espace, dévolue jusqu’à présent aux places arrière de la version berline. Pour donner à son cabriolet un tempérament sportif, Ford a décidé d’installer en lieu et place du moteur 1.3 de la berline, un bloc 1.6 qui développe 95 ch. La Streetka a tout, ou presque tout, ce qui explique en partie son prix élevé : 18 900 €. Elle possède quatre airbags, la climatisation, des jantes alliage 16 pouces, la fermeture centralisée, des antibrouillards, des vitres électriques, une radio CD, etc. La StreetKa est moins nonchalante que la berline. Elle ne prend aucun roulis et se comporte presque comme un kart, virant parfaitement à plat. Au point que l’on aimerait quelques chevaux de plus, pour taquiner un peu plus le bitume. Son prix de 18 900 € reste parmi les plus compétitifs du marché.
Présentée à Tokyo en 1995, débarquée en Europe en 1999 et restylée en 2003, la S2000 s'adresse à une clientèle restreinte. Capot long et regard courroucé, l’effet de style est quoi qu’il en soit radicalement parlant. Une S 2000, c’est avant tout un roadster musclé à deux places assises. Et en terme de conduite, un cabriolet laisse bien souvent craindre la perte éventuelle de rigidité du châssis, due à l’absence de toi. Ce qui n'est pas le cas ici. Le bloc VTEC n’aura de cesse de vous surprendre avec ses 240 ch à 8300 tr/m et un rupteur coupant les gaz à 9500 tr/m. Cette S a réellement de quoi faire pâlir une BMW Z3 2.8 ou une Porsche Boxster 2.7.
Dompter la nippone découvrable vous en coûtera 39 000 €
Apparue en 1995, restylée en 2000, la nouvelle Lotus Elise, 111R de son nom de baptême délaisse le style néo-rétro. Les optiques allongés et les larges prises d'air latérales affirment une identité visuelle proche de Ferrari. A l'intérieur on y trouve très peu de confort et un équipement minimaliste mais suffisant pour l'usage. Le 1.8 l Rover a été délaissé au profit du 1.8 VVTL Toyota des Celica TS et Corrolla TS. Avec un total de 192 chevaux, les performances ont donc progressé avec une vitesse max de 241 km/h et un 0 à 100 km/h en 5,2s. Ses accélérations franches et son agilité redoutable procurent des sensations de conduite uniques. L'Elise repose sur un empattement de 2m30 et des voies de 1m40 et 1m50 de large. Avec le moteur en position centrale arrière, le comportement routier de la petite Lotus demeure un vrai régal pour tous les amateurs de pilotage. En revanche son prix de 43 201 € risque de freiner les plus enthousiastes.
Maserati Spider
Tirée de l'anonymat à la fin des années 90, la Maserati Spyder se remet à innover. Bien qu'elle reprenne la base roulante du coupé sorti fin 1998, elle a hérité d'un nouveau V8 atmosphérique de 4.3l et de suspensions à réglage électronique qui équipent certaines Ferrari. Plus court (-22cm) que le coupé, le Spyder revendique des performances de très haut niveau avec une vitesse maxi de 283 km/h. Le passage des rapports via les commandes séquentielles de boite auto (en version Cambiocorsa) est un "plus" non négligeable. Ce cabriolet italien de charme est commercialisé à partir de 92 600 €, tout de même !
La troisième et nouvelle génération de MX-5 est encore discrète. On peut noter que l’allure de la calandre rappelle la RX-8 tout en gardant des traits de l’ancienne MX-5. Apparue en 1989, sur un marché quasiment vierge, la "Miata" séduisait par un capot relativement long, un arrière court, une allure ramassée, un long empattement et des pneus larges. La Mazda MX-5 est disponible avec deux motorisations essence : un 4 cylindres de 1,6 L développant 110 chevaux et un 1,8 L haut de gamme de 146 chevaux. La conduite est sportive, car à propulsion. Donc méfiance, sur chaussée humide pour les conducteurs non avertis. Le train arrière peut se montrer taquin sur une accélération appuyée. Dans ce cabriolet biplace, le déplacement d’air provoque autour de la tête des occupants une turbulence soufflant de l’arrière vers l’avant. Le modèle déclinant en vue de son ancienneté Mazda a aligné ses tarifs sur la concurrence. La MX5 est donc disponible à partir de 19 900 €.
MG TF
MG a riposté à la concurrence en 2002 avec la TF. Rustique, petit, léger, nerveux et joli, la MG TF est plus que jamais dédiée au plaisir de conduire qu'à la performance. Le "Cabriolet de l'année 2002" relooké par Peter Stevens, ancien designer de BMW, est dérivé du roadster MGF. Le relifting a permis d'abaisser la hauteur de caisse et la ligne de coffre pour affiner la silhouette et renforcer son allure sportive. L'intérieur de la MG TF a bénéficié d'améliorations peu sensibles. Fidèle à l'esprit original "so British", les mécaniques ont malheureusement été oubliées dans ce restylage. L'offre reprend les motorisations du MGF, allant de 115 à 160 ch mais s'étend désormais avec toute une série de nouveaux équipements, comme par exemple une lunette arrière dégivrante en verre, contre plastique auparavant. Les finitions ont été revisitées : instrumentation, coloris, sellerie... Tous les modèles TF sont maintenant équipés d’un verrouillage centralisé à distance, d’un autoradio CD, de rétroviseurs électriques dégivrants, des anti-brouillards et de nouvelles jantes alliage 15" à 11 branches. Pour avoir la chance de conduire le modèle le plus puissant il vous faudra débourser 26 900 €.
Nissan 350 Z
Lancé en Europe en 2003, le Nissan 350Z y a été accueilli avec enthousiasme. Pour le reste, ce roadster reprend l'essentiel des caractéristiques du coupé. A savoir sa transmission aux roues arrière et une motorisation V6 3.5 qui développe ici 287 ch. Une mécanique rageuse mais civilisée, capable de performances élevées, qui peut être accouplée au choix avec une boîte automatique à cinq rapports ou manuelle à six vitesses. Pour passer du coupé au cabriolet, seule la partie arrière dévolue au hayon disparaît au profit d'un couvercle de coffre et de deux arceaux discrets situés entre les appuie-têtes et le bosselage de la carrosserie. Ainsi mise à nue, cette version encore plus glamour s'attaque notamment aux Chrysler Crossfire Cabriolet et Porsche Boxster. Se mettre au volant du roadster Nissan vous en coûtera au minimum 37 500 €.
Dans le milieu des roadsters de luxe, le Boxster tient une place prépondérante. Peu onéreux au regard du prestige de la marque, il n'en demeure pas moins performant qu'une BMW Z4 ou une Honda S 2000. Derrière une agressivité visuelle notoire, n'oublions pas que cette fière sportive est également un cabriolet de charme. Entièrement automatisée, la capote disparaît en une fraction de seconde sous un couvre-capote rigide. Pratique et élégant. Sachez que pour 4500 € de plus, une 911 Carrera Cabriolet ne fait techniquement pas mieux en matière de couvre-chef. La voiture se met immédiatement au diapason des envies de son conducteur : stable et rassurante en usage normal, féroce et efficace en cas d'utilisation sportive. Comme à l'accoutumée sur les voitures de la marque, le système de frein se montre parfaitement à la hauteur de sa tâche. Pour aimer ce cabrio le nec plus ultra en matière de motorisation reste le 3.2 de 252 ch en provenance de la version S. Les performances de cette mécanique sont impressionnantes : 260 km/h en pointe et moins de 6 s de 0 à 100km/h. Son prix aussi puisque 45 034 € en entrée de gamme.
Smart Fortwo cabrio
Suscitant toujours la controverse, la petite citadine allemande charme la clientèle en se découvrant. La capote triple épaisseur se replie électriquement, on peut ensuite manuellement rétracter la partie arrière et la vitre de custode. Enfin, les amateurs de plein ciel pourront enlever les montants de toit et les ranger dans le volet de coffre. Découvrable ou pas, elle conserve les qualités et les défauts de son concept, style et maniabilité d’un coté, 2 places, boîte de vitesses lente et usage exclusivement urbain de l’autre. La Smart adopte en effet un trois cylindres essence turbocompressé de 698 cm3, conforme aux normes antipollution Euro 4, en remplacement du 599 cm3 utilisé précédemment. Vu l'empattement court et le centre de gravité élevé, la sécurité active a été renforcée. Aux airbags s'ajoute un control de trajectoire ESP. Pour se déplacer en profitant du soleil il vous faudra laisser 12 070 € au concessionnaire Smart.
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