1. Débutons avec le feuilleton Bulleta Motors qui avait annoncé il y a quelques jours le développement d’une super sportive sur la base d’une Lotus Evora dont le constructeur anglais s’est distingué avec vigueur. Dorénavant, Bulleta Motors annonce que ses voitures seront produites à partir d’Evora d’occasion. Pourvu que cela dure ! Plus sérieusement, le micmac pourrait être dû à l’intervention inopportune de Lotus US et la rédaction d’un communiqué par Bulleta pas forcément habile. On s’achemine en réalité vers une solution « à la Hennessey Venom GT » vis-à-vis de l’Elise.


2. Mercedes a confirmé la non reconduction du partenariat qui le lie jusqu’en 2016 autour de son utilitaire Sprinter. La prochaine génération de Sprinter devrait être entièrement conçue et produite en interne (sous-entendre sans non plus l’appui de Renault).


3. La direction de Michelin a engagé en milieu de semaine dernière les premières négociations avec les salariés concernant le plan social qui prévoit 726 suppressions d'emploi sur 926 postes d'ici la fin 2014 dans son usine de pneumatiques de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire). Trois rencontres par mois avec les représentants des salariés sont prévues d’ici la fin de l’année.


4. Ferdinand Piëch a démenti les informations du magazine allemand Der Spiegel annonçant son prochain départ de la direction de Volkswagen AG. Le grand patron du groupe allemand entendrait ainsi rester plusieurs années encore à la tête de « son empire ».


5. Sergio Marchionne, le patron du groupe italien Fiat, a annoncé mercredi investissement d’un montant d’un milliard d'euros dans la production de l’inédit SUV Maserati dans l’usine Mirafiori turinoise, en Italie, qui emploie 5 300 personnes. Le groupe Fiat contrôle Maserati et a débuté un grand plan de croissance pour le constructeur.


6. Après le groupe Renault, PSA Peugeot Citroën a entamé avec les syndicats des négociations sur la compétitivité de ses usines françaises. Le groupe français cherche à imposer un gel des augmentations générales en 2014, voire même en 2015 et 2016, une réduction qui dépendrait toutefois des résultats du plan de redressement. L’autre grand cheval de bataille de PSA est bien entendu l’annualisation du temps de travail. Il s’agirait de calculer le temps de travail sur une année entière afin d’intégrer de manière plus souple les aléas de l'activité (un peu comme les cycles agricoles autrefois). Autant prévoir que cela va discuter ferme dans les semaines à venir…

Actu de l'éco - PSA propose un gel des salaires à ses salariés...

Illustration ci-dessus: Bulleta RF22