Les environnementalistes ont fait leur possible pour convaincre le président américain George W. Bush de ne pas lever une interdiction de forage imposée depuis quelques années dans la baie de Bristol, et cela pour la protection d'un écosystème fragile. Mais en vain... Mardi 9 janvier 2007, la Maison-Blanche a déclaré qu'elle a la ferme intention d'autoriser le département de l'Intérieur à ouvrir au forage une zone de 2,3 millions d'hectares dans le nord-ouest de l'Alaska.
Environ 200 millions de barils de pétrole et 5 milliards de mètres cubes de gaz naturel dormiraient dans le sous-sol de la baie de Bristol d'après les responsables des grandes sociétés pétrolières. Les arguments officiels de l'administration Bush pour la levée d'interdiction : l'exploitation de cette ressource fournirait du travail à plus de 11 000 personnes et le côté sécuritaire, prétextant le nécessaire renforcement de la sécurité énergétique de l'Amérique.
Il est important de protéger l'équilibre écologique fragile de l'Alaska : la baie de Bristol est une importante réserve naturelle de poissons et elle est également l'habitat naturel pour une espèce de baleine en danger d'extinction. Les groupes écologistes, les représentants des pêcheurs locaux et de nombreux politiciens américains pensent qu'il faudrait en fait élaborer des politiques d'économie d'énergie au lieu de menacer ainsi toute une région. Les environnementalistes mettent en avant que les réserves de la baie de Bristol ne représentent en fait qu'à peine plus de 10 jours de la consommation pétrolière américaine et trois mois de celle du gaz. Sans commentaires...
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