Bien que simplement honorifique, un titre de vice-champion du monde ne serait pas pour déplaire à l’Espagnol.
Après une remontée d’anthologie durant la deuxième moitié de saison, Fernando Alonso avait terminé l'an passé deuxième du championnat, juste derrière Sebastian Vettel. Un résultat qui ne satisfaisait en rien l’Espagnol. Et pour cause, il avait abordé l’ultime Grand Prix aux commandes du classement général. Pourtant cette année, le natif d’Oviedo ne verrait pas d’un mauvais œil de terminer deuxième…même s’il est bien conscient que ce sera compliqué.
« Même s’il est vrai que nous ne sommes plus mathématiquement dans la course au titre, il y a plein de raisons de rester motivé à l’abord de ces cinq dernières courses, concède Alonso sur le site internet de la Scuderia. Tout d’abord, il y a une deuxième place à aller chercher. Vu la façon dont se déroule cette saison, avec une outrageuse domination de Vettel qui n’a raté le podium qu’à une seule reprise, être son dauphin serait un super résultat pour moi et l’équipe. Nous sommes quatre à prétendre à cette position. Je suis opposé à Mark Webber et aux deux pilotes McLaren, et je dois reconnaître que je vais devoir attendre jusqu’à Interlagos (le 27 novembre, ndlr) pour savoir comment ça se finira. Au regard des dernières courses, ce ne sera clairement pas facile. Mes rivaux semblent avoir un avantage sur moi en ce qui concerne la performance des voitures, mais ceci ne veut pas dire que c’est une cause perdue »
Du côté des Constructeurs, la Scuderia peut toujours espérer venir déloger McLaren de la deuxième place. « Ce sera encore plus dur, car l’écart avec McLaren est vraiment significatif, mais ce n’est pas impossible ». Qu'on se le dise, celui que l’on surnomme le Taureau des Asturies se battre jusqu’au drapeau à damier du GP du Brésil, avec comme objectif de « décrocher au moins une victoire, le plus important restant de toujours se battre pour une place sur le podium ».
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