Le business plan établi pour la renaissance de la marque Alpine est des plus intelligents. On connaît l’importance du sport pour les marques sportives. Alors que la première Alpine de la renaissance sera commercialisée en 2016, le constructeur français du groupe Renault pourra toujours au moins se targuer ou faire valoir deux titres de champion en ELMS. Il vient en effet d’ajouter la saison 2014 à celle de 2013. Tout ça pour un retour à la compétition. « Vous les Français, vous êtes formidables » diraient les Anglo-saxons. Il est vrai que l’équipe « totale » Sigantech-Alpine est formidable. Ce nouveau titre est de bon augure. Mais sans dévoiler trop de secret, on imagine maintenant Alpine se donner d’autres défis et d’autres ambitions. Il ne serait pas étonnant de voir le constructeur passer au niveau supérieur l’an prochain, avec le championnat du monde. Nous devrions être maintenant rapidement fixés.
Gageons que les moyens nécessaires suivront (deux voitures ?). Si l’on connaît la difficulté de s’imposer en WEC-LMP2, on sait qu’elle n’est pas moindre en ELMS. Signatech Alpine est allée à bonne école.
Pour la petite histoire, signalons que Signatech Alpine a terminé hier cinquième de la dernière manche d’ELMS 2014 disputée à Estoril (Portugal) et remportée par l’équipe Sébastien Loeb Racing mais que le triomphe est plus complet encore puisque son trio de pilotes composé de Paul-Loup Chatin, Nelson Panciatici et Oliver Webb remporte le titre des pilotes au volant de l’Alpine A450b.
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