Dans un entretien accordé à Auto Express, Andy Palmer est revenu sur le concept DBX présenté à Genève et plus particulièrement sur l'importance qu'il revêt pour la survie de la marque. Dévoilé en version 3 portes alors que le véhicule de série en aura 5, ce DBX électrique défriche un terrain inexploré selon le patron de la marque en provenance de chez Nissan qui n'hésite pas à dire que ce DBX n'est pas très différent du Qashqai à cet égard.
« Nous pensons qu'il existe un espace un peu différent de celui des SUV traditionnels. Pourquoi ? Parce qu'il est très difficile de faire de belles autos et encore plus de faire de beaux SUV. C'est vraiment très compliqué de rendre une boîte belle ! »
Andy Palmer a conçu un plan – Second Century Plan - en 3 étapes pour Aston Martin. La première phase est celle de la « Stabilisation » et comprendra le renouvellement des modèles sportifs actuellement commercialisés (DB9, Vantage et Vanquish), la seconde celle du « renforcement des fondations » et la troisième celle de « l'extension du portfolio » qui comprendra la sortie du DBX.
« Bentley, Rolls-Royce et nous-mêmes sommes tous engagés dans la même course qui doit aboutir à la mise sur le marché de ce type de véhicule. Nous visons le même type, de clients. Le DBX doit sécuriser notre avenir, Ferrari utilise le merchandising mais nous, nous utiliserons le DBX. Vous ne pouvez pas devenir pérenne économiquement avec seulement 7000 ventes par an, vous devez élargir votre catalogue à un moment, et je préfère faire ça que vendre des casquettes et des tee-shirts. »
Andy Palmer conclut en expliquant qu'il n'a pas ressuscité Lagonda pour la laisser mourir pour 40 ans supplémentaires. Une limousine rivale de Rolls-Royce et Bentley serait donc dans les cartons également.
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