PSA Peugeot Citroën commerçaient avec l'Iran jusqu'à ce que, sous pression internationale (essentiellement de « l'allié » General Motors et des USA), on oblige le constructeur à respecter l'embargo commercial imposé à l'Iran accusé de poursuivre un programme visant à terme à se doter de l'arme nucléaire. Pour PSA extrêmement bien implanté (et de longue date) dans le pays, c'était du jour au lendemain la perte de plus de 450 000 ventes annuelles ! Pas un détail surtout en cette période difficile pour le constructeur de Sochaux. De son côté, Renault qui vendait sur place près de 100 000 voitures par an a résisté plus longtemps mais dut également se résoudre à cesser le commerce avec l'Iran.
L'accord signé ce week-end entre les Nations Unies et l'Iran sur le contrôle du programme nucléaire est en effet doté d'une contrepartie : la levée des sanctions commerciales et de l'embargo. Ceci a provoqué une réaction immédiate des constructeurs automobiles comme l'explique l'organisateur de la Conférence de l'Industrie Automobile Iranienne qui doit se tenir le week-end prochain et qui ne s'attendait pas à recevoir autant de demandes de la part des constructeurs étrangers. Renault et Pininfarina sont parmi les premiers à s'être inscrit et à avoir demandé des visas, nul doute que PSA, occupé en ce moment à nommer un nouveau patron, va très vite suivre, il serait dommage de perdre définitivement un marché aussi important puisqu'il s'agissait ni plus ni moins que le second de PSA dans le monde.
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