Le guidage des roues de la Civic est assurée par des jambes MacPherson à l’avant et un essieu arrière semi-rigide avec ressorts hélicoïdaux. Sur la version type R, les suspensions ont été (trop) raffermies et l’assiette abaissée de 15 mm. Ces réglages optimisent certainement les performances de conduite sur circuit, mais sur route, la conduite devient limite inconfortable, surtout à basse vitesse. Le moindre nid de poule, pavé ou imperfection se répercute sur les reins du conducteur.
En revanche, lorsqu’il s’agit d’attaquer, le châssis répond présent, grâce à une rigidité renforcée par des traverses métalliques. La direction à assistance électrique a été retravaillée pour une meilleure remontée d’informations, donc un meilleur feeling avec la voiture. La Civic Type R est joueuse et nécessite des qualités de pilote lorsque l’on désactive le VSA (contrôle électronique de stabilité). Garante d’une bonne motricité, la Type R avale les virages sans difficulté. On regrette de n’avoir pu l’essayer sur sol mouillé. En résumé, la Civic Type R est une voiture joueuse qui nécessite une petite prise en main avant de jouer les pilotes.
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