Depuis le 3 septembre 2007, la bande d'arrêt d'urgence s'intitule VSP (voie spécialisée partagée) sur l'autoroute A48 Lyon-Grenoble : cette voie est réservée aux transports en commun autorisés sur une portion de 4 kilomètres à l'entrée de Grenoble - entre Saint-Egrève (sortie N°14) et le Pont d'Oxford (sortie N°16). En partenariat avec le ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, le Conseil Général de l'Isère a réalisé et financé cette voie qui représente une première dans l'Hexagone. Les voitures, motos, poids lourds ne peuvent pas circuler sur la VSP mais ils peuvent s'y arrêter en cas d'urgence : panne, accident…
Cette voie pour la circulation des bus autorisés permet de rendre les transports en commun, notamment les cars Transisère (le réseau du Conseil Général) plus rapides et plus performants que la voiture en leur évitant d'être immobilisés dans les bouchons. La circulation des cars est autorisée sous certaines conditions sur l'ex-bande d'arrêt d'urgence (VSP) sur une portion de 4 kilomètres. Quand la vitesse moyenne des automobilistes descend en dessous de 50 km/h avec ralentissements et bouchons, la VSP est ouverte. La circulation des cars est autorisée. Quand la vitesse moyenne des automobilistes sur ce tronçon est supérieure à 50 km/h, la VSP est fermée, interdite à la circulation des cars.
Des panneaux informent les automobilistes que la VSP est ouverte tous les 500 mètres. La Direction interdépartementale des Routes Centre-Est exploite l'autoroute et pilote l'ensemble des équipements (caméras et signalisation) depuis le PC Grenoble. Un réseau de caméras surveille non stop la VSP. Plusieurs collectivités locales s'intéressent à cette voie : des responsables des départements du Nord et de la Haute-Garonne sont même venus visiter l'installation. Une bonne initiative !
Le Conseil Général de l'Isère explique que dans le cadre du projet de la rocade Nord de Grenoble, les études de trafic réalisées sont issues d'une modélisation des déplacements tous modes (transports collectifs, VL, mode doux, etc…) à l'échelle de la région urbaine Grenobloise, établie sur la base d'un scénario de référence commun à l'ensemble des différentes variantes du projet. Cette modélisation permet de comparer les résultats des différents scénarios à celui de référence appelé "scénario partagé 2012", défini à l'échelle de la région urbaine grenobloise par l'ensemble des partenaires de la modélisation comme le réseau le plus probable à cet horizon. Ce scénario est constitué d'hypothèses de développement socio-économiques, d'évolution des échanges et du trafic et des grands projets réalisés à l'horizon 2012. En particulier, il intègre les actions inscrites au PDU 2006-2012 de l'agglomération grenobloise, prenant en compte notamment :
- les principaux projets routiers décidés ou en passe de l'être (ouverture d'une voie réservée bus sur A48 et A41, ouverture pont barrage, nouveau pont Clémenceau ...)
- les principales évolutions du réseau des transports collectifs (le prolongement de la ligne B de tramway au Polygone, la création de la ligne E entre Grenoble et Le Fontanil, le cadencement ferroviaire à 20 minutes en heure de pointe ...)
Ces études de trafic feront l'objet de compléments pour évaluer plus finement la sensibilité au péage (valeur du péage, modulation tarifaire) mais également pour préciser les caractéristiques techniques des échangeurs dans le cadre des études de projet.
(Source info et Photo : Conseil Général de l'Isère, ministère de l'Ecologie)
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération