Si la Série 3 récemment restylée déjà essayée sur Caradisiac est bien représentée sur le stand BMW, la nouvelle Série 7 s'arroge la partie centrale, première mondiale oblige. Esthétiquement bien plus consensuelle que la précédente, avec un habitacle magnifiquement traité dans les moindres détails et réellement spacieux grâce à l'empattement géant (3070 mm, et 140 mm de plus pour la version longue), elle semble cette fois s'être donné les moyens de surpasser la Classe S de Mercedes dans presque tous les domaines. On vous épargnera un compte-rendu ébahi sur la débauche de technologie, pas même à propos de l'écran de bord de 10,2 pouces ou du nouveau iDrive apparemment plus facile d'usage (avec accès Internet). Rendez-vous sur Caradisiac fin novembre lors de notre essai pour de plus amples détails et une critique "in-situ".
Manque de bol, cette Série 7, 5e du nom, arrive sur le marché à un moment où les signes superfétatoires de richesse sont mal perçus: difficile de décréter le gel des salaires, de négocier une compression du personnel, tout en signant le bon de commande de la berline de grand luxe la plus en vue du moment. Socialement incorrecte en ces temps de récession, la BMW Série 7 s'affiche pourtant comme écologiquement acceptable. Plusieurs mesures du programme Effi cientDynamics la concernent désormais , différentes au gré des versions: récupération de l’énergie libérée au freinage, gestion des périphériques en fonction des besoins (y compris un compresseur de climatisation découplable), aérodynamique active, pneus à résistance réduite au roulement, …, "construction allégée intelligente" d'où un poids en recul de quelques dizaine de kilos.
Les deux moteurs essence à injection directe suralimentés par twin turbo au rendement exemplaire contribuent également à la diminutions des émissions. Le nouveau V8 de 4,4 litres de la 750i consomme 3 % de moins que son prédécesseur malgré une puissance accrue de 30 kW (300 kW/407 ch) tandis que le V6 3 litres de 326 ch affiche 20 chevaux de mieux que l'ancien pour une consommation en baisse de 12 % (moins de 10 l en cycle mixte et pas de super malus). En Diesel, le nouveau 3 litres qui équipe également la Série 3 restylée peut se targuer de 245 ch et de 540 Nm pour une consommation mixte normée d'à peine 7,2 l/100 (moins de 200 g de CO2/km et petit malus), en baisse de 9 % par rapport à l'ancienne 730d tout en bénéficiant d'une puissance en hausse de 10 kilowatts. Des résultats déjà remarquables en attendant une version ActiveHybrid dont le concept présenté au Mondial reposait sur une motorisation à essence V8 secondée par un moteur électrique intégré dans le carter de boîte. Une hybridation légère qui a le mérite de la compacité.
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