Si les pilotes ont salué l’annulation du Grand Prix de Bahreïn pour des questions évidentes de sécurité, les financiers se tirent désormais les cheveux.
L’annulation du Grand Prix de Bahreïn, lundi, pour des questions de sécurité à la suite des affrontements qui se sont déroulés à Manama, va donner quelques soucis aux directeurs financiers des entreprises impliquées en F1. Selon Formula Money, sorte de baromètre économique du Circus, la perte du GP représenterait un manque à gagner de 100 millions de dollars, soit environ 72,5 millions d’euros, sur les revenus engendrés par l’épreuve.
Les équipes sont les premières concernées car elles représentent à elles seules 30 millions d’euros. Du fait de l’importance de ses sponsors, Ferrari est la grande perdante avec un total de 8 millions.
Chaque année, la somme versée par le royaume de Bahreïn pour recevoir le GP est estimée à 24 millions d’euros. Une somme que Bernie Ecclestone, hier, a affirmé ne pas réclamer. La compagnie aérienne Gulf Air, elle, avait payé 4,3 millions d’euros pour voir son nom associé à l’épreuve. Ce montant correspond à la moitié des revenus publicitaires, sur le circuit, qui ne rentreront donc pas dans les poches de CVC, l’entreprise qui détient la majorité des droits de la F1 au travers de la Formula One Administration (FOA).
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