Trois jours après sa victoire aux 24 Heures du Mans, et à quelques heures de s'envoler vers la Malaisie et la 3e manche du championnat Super GT, Benoît Tréluyer nous a accueillis chez lui, en toute intimité. Extraits.


"Une ou deux merguez ?", demande Benoît Tréluyer. Le Lubéron est frappé par un soleil de plomb, aussi ce petit barbecue improvisé en compagnie de l'un des trois récents vainqueurs du Mans offre, à bien y réfléchir, une scène quelque peu surréaliste. Nous sommes mercredi midi, et la dernière fois que nous l'avions vu, dimanche 12 juin à la fiesta d'après-course donnée par Audi, il avait le coeur serré et les yeux rougis par l'émotion. Moins de trois jours ont passé, mais c'est un tout autre Tréluyer que l'on redécouvre, le mec jovial et attachant que l'on connaît. C'est presque à se demander si c'est bien le même homme qui a remporté la plus belle édition des 24 Heures du Mans...

Durant le long déjeuner qui s'en suivra, Benoît Tréluyer abordera une multitude de sujets, de sa victoire bien évidemment en passant par les raisons de son recrutement en 2010 par Audi, sa découverte de l'Audi R18 TDI en janvier dernier, ses choix de carrière, son approche face aux énormes crashes de ses équipiers, ainsi que son expérience effrayante du tremblement de terre meurtrier qui a frappé le Japon en mars dernier !



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Benoît Tréluyer, 72 heures plus tard