Le projet présenté ici dans ses grandes lignes, il est temps de détailler les innovations du Biobuggy Gazeley qui en font, selon son initiateur, un véhicule écologique. Véhicule qui sera engagé en rallye-raid, sur le Dakar 2008.
- Le Biobuggy roule au bioéthanol E85. Il permet au moteur de moins chauffer (-10° C), de réduire les gaz à effet de serre de 57 % et d’améliorer la qualité de l’odeur en sortie de pot d’échappement. Une enzyme de composition organique sera ajoutée au biocarburant. Cette enzyme qui peut également se rajouter à l’éthanol, à l’essence ou au gasoil permettra de réduire les rejets de dioxyde d’azote de 12 %, le monoxyde de carbone jusqu’à 25 % ou encore les hydrocarbures imbrûlés jusqu’à 68 %.
- Des huiles végétales pour le moteur et pour la boîte de vitesse ont été élaborées. Elles se dégradent en très peu de temps et atténuent l’encrassement du moteur et l’émission de particule pour le moteur.
- Pour entretenir davantage sa batterie de 12 V, augmenter sa durée de vie et compenser ses décharges naturelles et artificielles, le Biobuggy est équipé de panneaux photovoltaïques très résistants aux fortes températures ainsi qu’aux projections d’eau ou UV.
- Une «peau solaire» qui produirait de l’électricité est actuellement à l’étude sur la Biobuggy. Cette technologie a été imaginée par une société japonaise (Dai Nippon Printing) qui a mis deux prototypes de cellules photovoltaïques au point sur un film d’une extrême souplesse et finesse.
- Le buggy utilisera des pneus verts, renforcés à la silice sur leur deuxième bande de roulement (la première étant renforcée au noir de carbone). Rouler avec ce genre de pneu représente un gain d’impact non seulement sur l’environnement mais aussi sur la santé d’environ 5 écopoints par rapport aux pneus dits “noirs“ (l’écopoint est une unité qui mesure l’impact des étapes de la vie d’un produit dans une analyse de cycle de vie ou ACV).
- La coque arrière est réalisée en carbone kevlar. Mais pour être le plus léger possible, une solution à base d’amidon de maïs est à l’étude.
- Le véhicule est habillé d’une peinture à l’eau mais…environnementale ! Dotée d’une technologie H2O de chez Ixell, cette peinture réduit les émissions de COV (composés organiques volatils).
Parmi encore d'autres détails, retenons des plaques de désensablement faites de brandes de bruyère, réputées pour leur efficacité et le fait qu’elles soient biodégradables, un entretien assuré par des produits composés uniquement de matière première d’origine naturelle comme des huiles essentielles, des sédiments minéraux et notamment des argiles vertes et blanches.
Vous savez tout… ou presque! A suivre maintenant à l'épreuve de la course.
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