Si l’autonomie est le talon d’Achille des voitures électriques, leur botte secrète est sans aucun doute leurs émissions de CO2 nulles. A titre d’information, la i à moteur conventionnel et à puissance proche émet, elle, 125g/km de CO2. Mais seulement à la conduite.
Mitsubishi, honnête, a tenu en effet à prendre en considération toute la chaîne de production de la voiture et de son carburant, plus gourmande en énergie pour l’électricité (à cause des batteries) que pour l’essence, afin de permettre des comparatifs justes. Une fois ces calculs faits, la i-Miev émet 41g/km de CO2, tandis que la i thermique parvient à 145g/km.
Une finition intérieure à revoir
A l’intérieur aussi, la Mitsubishi i-Miev surprend. Mais cette fois-ci, c’est plutôt la qualité des matériaux bas de gamme et la finition en général qui laissent à désirer, les trois ans du modèle se faisant cruellement sentir.
On pourra cependant compter sur un équipement de série satisfaisant avec notamment climatisation manuelle, siège conducteur chauffant, double airbag à l’avant, quatre vitres électriques et lecteur CD.
Habitabilité : pour les grands pas très larges
Malgré les 3,40m de long, la i-Miev peut accueillir confortablement quatre adultes, l’espace aux jambes ne manquant pas, à l’avant comme à l’arrière, et son coffre offre un volume de chargement de 269 dm3, ce qui est au dessus de la moyenne de la catégorie.
Par contre, sa largeur réduite de 1,48m se fait cruellement sentir aux épaules et aux coudes, à tel point que cela peut devenir handicapant selon votre position de conduite ou votre morphologie.
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