Pour pouvoir rouler à Sainte-Lucie, il vous suffit d'accompagner votre permis de conduire de sa variante internationale. Ceci s'obtient gratuitement dans votre préfecture !
Ne pas l'oublier donc, car n'importe où sur l'île, on vous le facturera une quinzaine d'euros... Tous les prétextes sont bons pour faire de l'argent, mais passons !
Là où on peut se poser des questions, c'est que ce petit bout de papier en plus (le permis international), vous donne le droit de rouler dans un univers bien différent...
Entre la position de conduite à droite, et la conduite à gauche, un bon temps d'adaptation est nécessaire ! Il faut ajouter à cela les distances et les limitations de vitesses inscrites en miles et en mph et les ronds points que l'on prend en sens inverse (gloups !)
Bref, cela fait un peu sourire avec du recul, mais reste quelque peu troublant aux premiers abords... Une heure de conduite avec un inspecteur ne serait pas de trop à mon avis pour les conducteurs venant d'un pays où on roule du bon côté de la route !
Heureusement, la plupart des voitures sont américanisées, et donc équipées d'une boîte de vitesse automatique ! Cela facilite un peu les premières virées...
Celle que nous avions était une Nissan Almera équipé d'un 4 cylindres 16 soupapes !
Le moteur est plutôt vaillant, mais accouplé à une boîte de vitesses à la gestion désastreuse en montagne, le plaisir n'était pas au rendez-vous...
Il faut tout de même noter cette boîte automatique offre un confort de conduite insoupçonné en ville. Finalement, c'est bien là l'essentiel, car la pratique quotidienne des routes saint-luciennes doit être éprouvante !
Ce qui n'empêche pas le parc automobile d'être assez varié...
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