Cars 2 sur PSP : le test

Le principe du jeu, c’est donc d’arriver premier (ou le mieux placé) face à 3 autres adversaires, sur un circuit truffé d’obstacles. Vous aurez la possibilité de sauter au dessus de certains, de pousser vos adversaires sur les autres, mais aussi de récupérer des « boosts » à la façon d'un Need For Speed. Ces boosts vous permettront d’enclencher le turbo, de tendre des pièges à vos adversaires, de leur tirer des roquettes, ou d’avoir un bouclier. Le concept est assez prenant, et chaque course est tendue du slip. Impossible de prendre un tour d’avance sur les autres. Impossible de sécuriser sa place.

Pour résumé, vous imaginez un micro machines qui n’est pas vu de dessus…. Oui ce jeu se définit beaucoup par ce qu’il n’est pas. Pour la vue justement, c’est là la petite faiblesse du jeu. La progression de la course est vue par le joueur comme un dessin animé. Comprenez donc, que selon les segments du circuit, les voitures sont vues tantôt de ¾ quart haut, tantôt du dessus, de face, etc.

Visuellement c’est assez plaisant, mais en maniabilité ça l’est moins. Il faut un certain temps d’adaptation, pour bien connaître le circuit et la vue qui sera utilisée au prochain tournant. Effectivement, certains obstacles sont très peu visibles du coup et on peut se laisser surprendre, puis déverser un flot d’insultes à l’encontre de ce jeu (mais pour autant, je n’avais pas envie de décrocher).

Le gameplay est sympa, proche du dessin animé, les animations aussi. Et le mode C.H.R.O.M.E suit une sorte de fil narratif où vous affrontez le professeur Z. Chacune des voitures lance sa petite réplique (représentant son personnage) en début de course. Il y a plusieurs options de jeu : course contre la montre, le dernier éliminé, le plus d’adversaires sortis de piste, etc..

Le jeu n’est donc pas répétitif et offre plusieurs heures de jeu en perspective (pas évident sur la Sony PSP où un jeu peut être très rapidement fini et rangé au placard).