Une bisbille qui a connu un pic de tension la semaine dernière, lorsque la canicule a eu la mauvaise idée de sévir au moment des départs en vacances programmés par les Parisiens. La pollution à l’ozone était là et, par le fait, la circulation alternée a été réclamée par l’édile. Qui allait pouvoir quitter la capitale avant l’autre pour se lancer sur le trajet vers son lieu de villégiature ? La réponse ne viendra jamais car Ségolène Royal est restée sourde à cette initiative. La ministre a simplement demandé au préfet de police de s'entretenir directement avec les élus et les experts pour examiner les mesures à prendre.
Un épisode sur lequel Anne Hidalgo est revenu ce matin sur l’antenne de BFMTV. Avec une certaine véhémence : "je ne comprends pas, et ça n'est plus possible" a-t-elle lâché, mettant sur la table la querelle de personne plutôt que la démarche politique en précisant : "j'espère que ce n'est pas ça qui est en cause." Mais l’idée est là.
On rappellera la règle sur la décision imposant la circulation alternée : seuls les épisodes persistants de pollution aux particules fines (PM10), qui dépassent les trois jours obligent les autorités à prendre des mesures d'urgence, parmi lesquelles la circulation alternée. Dans le cas de l’ozone il n’y a aucune obligation de ce type, l’Etat gardant toute initiative, au grand dam des élus locaux.
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