Après vous avoir fait découvrir les premières photos officielles, nous avons eu la possibilité de prendre place à l'intérieur du dernier monospace de Citroën, le C4 Picasso à l'occasion de la conférence de presse de Pré-Mondial.
Premier constat, ne parlez plus de monospace mais de visiospace car les chevrons veulent mettre en avant la luminosité de leur dernier bébé. Cette clarté a été obtenue grâce à la mise en place d'un pare-brise immense d'une surface de 2 m², le plus grand de la catégorie qui autorise une vision à 70° alors qu'elle est habituellement de 35°. L'impression est saisissante comme sur l'Opel Astra équipée du toit panoramique. Cette innovation technique a conduit à une mise au point inédite : celle des pare-soleil. Fini ceux qui se rabattent, ceux du C4 Picasso coulissent, une première.
Ajouter à cela de grandes surfaces vitrées latérales, un toit panoramique le plus large du segment (1,04 m), tout a donc été conçu pour que les passagers soient à leur aise.
Indéniablement, l'habitacle du C4 Picasso fait penser celui du Renault Espace. Un travail tout particulier a été également apporté au traitement de l'éclairage intérieur avec des guides de lumière sur la planche de bord, des portières mais également l'allumage automatique des rangements dès leur ouverture. Petite astuce : une lampe nomade rechargeable a été implantée dans le coffre. Une idée déjà vue sur le Dodge Caliber.
Esthétiquement, le C4 Picasso nous est apparu beaucoup plus beau en réalité qu'en photos. Il marque donc une grosse rupture par rapport aux monospaces de la marque avec des lignes dynamiques et une face avant correspondant à la nouvelle image de la marque avec de larges chevrons comme sur la Citroën C6.
L'arrière est plus classique mais il se distingue par ses feux qui ne sont pas alimentés par des ampoules mais des lignes de lumière.
Après la découverte, nous avions hâte de nous installer à bord. La planche de bord reprend les standards inaugurés par la C4 berline avec une qualité de fabrication dans le haut de la catégorie, le volant à moyeu fixe regroupant toutes les commandes dont pour la première fois le levier de la boîte de vitesses séquentielles qui dégage dans cette configuration une grande place au niveau des sièges avant. Le bloc instrumentation se retrouve au centre de la planche de bord avec de nombreux rangements. Les sièges avant relativement imposants nous ont semblé enveloppants en particulier au niveau du dossier.
A l'arrière, les passagers du 2e rang ne manqueront pas d'espace. Les sièges de la 3e rangée sont plus des strapontins de dépannage que des vrais sièges mais l'espace aux jambes est meilleur que dans un Grand Scénic par exemple. L'accès est plutôt correct.
Le C4 Picasso prend ses distances par rapport au Grand Scénic puisque le système est identique à celui du Toyota Corolla Verso. Il suffit de tirer une languette et les sièges se dissimulent dans le plancher. Même manœuvre pour la 2e rangée à part que l'assise de celle-ci se relève avant l'escamotage des sièges. La contenance est intéressante puisqu'elle oscille 208-576-893 et 1951 litres selon les configurations. Un volume obtenu grâce à l'important largeur entre les passages de roues (1,17 m)
Terminons enfin par les équipements qui ont retenu notre attention : citons l'AFIL, la climatisation quadrizone, les écrans DVD arrière escamotables dans le dossier des sièges avant mais surtout le système de mesure de place disponible qui indiquera au conducteur si l'espace est suffisant pour stationner. Le rêve pour tous ceux qui sont allergiques aux manœuvres.
Prenant place dans la gamme entre le Xsara Picasso et le C8, le C4 Picasso sera commercialisé à des tarifs compris entre 21 000 et 30 350 €.
Rendez-vous dans deux semaines pour l'essai dynamique...
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération