L’équipe tricolore a accumulé les séances d’essais avec sa nouvelle DS3 WRC. Mais Olivier Quesnel et ses pilotes pensent qu’il sera difficile de triompher en Suède.


Le Rallye de Suède reste une épreuve à part du calendrier WRC. En 2004, alors qu’il pilotait la Citroën Xsara WRC, Sébastien Loeb est devenu le premier (et le seul à ce jour) non nordique à s’y imposer. Si Loeb ou Ogier parvenaient à triompher le 13 février prochain, inutile de préciser que l’exploit serait de taille. Quoi qu’il arrive, le résultat de la manche inaugurale ne devrait pas donner d’indications précises quant aux forces en présences pour la saison 2011, cette épreuve étant la seule à se disputer sur la neige.

« L’an passé Seb (Loeb) a terminé 2e en Suède, concède Olivier Quesnel. Tout le monde avait alors annoncé que ce serait l’année Mikko Hirvonen. La suite, on la connaît… Il y a 13 rallyes, un sur la neige, trois sur l’asphalte et le reste sur la terre. On a donné priorité à la terre et l’asphalte, et effectivement les essais neige ont été un peu mis de côté. Mis les pilotes se rendent en Suède dès cette après-midi (lundi dernier, Ndlr). Ogier n’a pas beaucoup d’expérience là-bas. Quant à Loeb, ce n’est pas vraiment ce qu’il préfère. Je ne tirerai aucune conclusion à l’issue du Rallye de Suède. »

Un avis que partage totalement Sébastien Loeb.

« Ce rallye ne reflètera pas forcément la vérité, déclare le septuple champion du monde. Ce ne serait pas surprenant que les Ford s’en sortent bien là-bas. La surface principale du championnat c’est la terre. J’y ai un meilleur feeling que sur la neige. »

Sébastien Ogier s’apprête pour sa part à disputer son deuxième rallye de Suède. Il manque quelque peu d’expérience pour être encore totalement à l’aise sur ce terrain très particulier, mais avait tout de même réussi à terminer à la cinquième place l'an passé. Ultra-motivé à l’abord de cette saison 2011, il a tenu à préciser qu’il saurait assurer des gros points s’il le fallait.

« C’est un rallye que je connais peu, affirme-t-il. Je n’y ai participé qu’une seule fois. Je m’attends donc à une course un peu difficile. Mais il ne faudra pas s’emballer, la saison est longue. Il faudra savoir aussi accepter de temps en temps de ne pas forcément jouer la victoire. Ensuite, peut être que je vais être très à l’aise en Suède et donc attaquer pour essayer de gagner. Mais s’il faut faire une course plus sage pour assurer des points au championnat, je saurai le faire aussi. »

La prudence est de mise pour la Suède dans le clan français. Dès le Mexique début mars, le discours devrait être tout autre…



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Citroën : aucune conclusion à tirer en Suède