Très bien suspendue, avec des liaisons au sol encore plus rigoureuses que sa devancière, la Focus II conjugue un comportement serein et plaisant en toutes circonstances à un confort de suspension quasiment irréprochable avec le 1600. Avec la suspension plus sportive de la 2.0 TDCi essayée chaussée en Pirelli 205/55 R16, le confort nous a semblé légèrement dégradé, plus raide. Au profit de l'efficacité du comportement, encore plus épatant sur un revêtement pas trop inégal (au-dessus de ses rivales d'après cette première prise en mains), agile, prévisible et avec un ESP très peu intrusif. Celui-ci n'est pas de série partout, loin de là (série en 2.0 TDCi uniquement), mais il ne semble pas indispensable tant le châssis est sûr. Les sportifs apprécieront qu'il soit déconnectable.
Bruits de roulement et de vent un peu plus perceptibles que sur C4.
La direction à assistance électro-hydraulique comme chez PSA se montre ultra-précise, linéaire, avec un point zéro bien marqué et relativement directe avec un 2.9 tours de volant de butée à butée. Bon diamètre de braquage. Le freinage confié à quatre disques (ventilés à l'avant), secondé par l'ABS et l'amplificateur de freinage d'urgence, concourt également à une belle sécurité active. Ford annonce au passage une durée de vie des plaquettes augmentée de 30 % en moyenne. Ce que nous n'avons pas eu le loisir de vérifier en quelques centaines de kilomètres.
Toutes ces qualités dynamiques procure un réel plaisir de conduite, comparable, voire supérieur dans certaines conditions, aux compactes européennes et japonaises les plus douées du moment, parmi lesquelles nous incluons aussi la Mazda 3, la C4 et l'Astra (avec suspensions IDS+).
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