Le carburant constitue une dépense obligatoire pour de nombreux ménages : 90% des Français utilisent leur auto tous les jours ou presque. D'après la dernière étude de l’Automobile Club portant sur l’année 2006, le budget automobile continue d'augmenter malgré la baisse du kilométrage parcouru. Le poste carburant évalué à 907 euros par an a connu une hausse avec un bond de 5,15% du Super sans plomb en 2006.
Les trois intervenants de l'atelier, Xavier Montagne, Alain d’Anselme et Alain Jeanroy, ont évoqué les enjeux du secteur des transports aujourd'hui : réduire la dépendance énergétique vis-à-vis du pétrole et diversifier les ressources énergétiques ; alléger la facture pétrolière ; contrôler et faire baisser la pollution globale (le CO2, principal gaz à effet de serre) ainsi que la pollution locale due à l’automobile (CO, PM, NOx, HC, O3) ; respecter les normes anti-pollution européennes (EURO 5, EURO 6) ; diminuer la consommation de carburant des véhicules.
Dans ce contexte énergétique particulier, l'industrie automobile se penche sur les technologies environnementales : les alternatives à l'énergie fossile sont ainsi au coeur de la recherche et du développement pour atteindre tous ces objectifs. Pour vous donner une idée de l'évolution des véhicules bénéficiant d'innovations de 2000 à 2050, voici les schémas explicatifs présentés lors de cet atelier :
Zoom sur les filières biocarburants : une des solutions énergétiques
Les biocarburants de 1ère génération
Les biocarburants de 2e génération
Les biocarburants n'ont pas vocation à se substituer totalement au pétrole : ils ne sont que l’une des solutions afin d'assurer la transition énergétique vers un monde des transports qui ne soit plus "tout pétrole". En France, l’objectif est que le bioéthanol remplace 10% de l’essence d’origine pétrolière en 2015. Les biocarburants devraient couvrir près de 15% de la demande mondiale de carburant à l’horizon 2030.
A la question "Pourquoi ne pas attendre les biocarburants de 2e génération dont les bénéfices environnementaux sont encore plus importants ?", la réponse de la filière Bioéthanol française est la suivante : la 1ère et la 2e génération ne sont pas dissociables. La 1ère génération est en place : elle est disponible immédiatement dans un contexte d’urgence climatique. Démarrer de la manière la plus efficace une production de 2e génération nécessite une technologie basée en grande partie sur l’expérience industrielle acquise dans la production de 1ère génération.
En route pour des véhicules novateurs moins polluants !
(Source et Photo : Atelier thématique - IFP, filière Bioéthanol française, SNPAA)
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