Pourtant, le patron Dieter Zetsche l'a récemment annoncé : les ventes des voitures à étoile ont bondi de 4% à près de 629.000 unités, si bien que le chiffre d'affaires au deuxième trimestre a progressé de 6 % à 31,5 milliards d'euros d'une année sur l'autre au terme du deuxième trimestre. Mais pour autant, l'objectif est le leadership d’ici 2020 avec une marge opérationnelle portée à 10%. Alors ces derniers bons résultats ne sont pas une fin en soi. Ce n'est qu'une étape vers une ascension et il est bien connu que pour grimper plus vite, il faut se délester. C'est là que le volet social intervient.
Chez Mercedes, cependant, on en n'est pas là. Pour l'instant, il s'agit d'optimiser les outils de production avec le personnel et les sites existants. Dont trois qui ont carrément valeur de patrimoine historique. Jugez-en : Sindelfingen, qui célébrera son centenaire l’an prochain, Stuttgart-Untertürkheim, inaugurée en 1904, et Gaggenau, le plus ancien site du monde qui fête cette année ses 120 ans. Pour autant, on sait chez nous que travailler au quai de Javel, à Billancourt ou à Aulnay n'a jamais été synonyme de pérennité...
Alors ? Alors Daimler planifierait des investissements à hauteur de 3 milliards d’euros pour moderniser tout ça avec l'idée de demander à ses salariés des horaires de travail rallongés. Des mesures structurelles à long terme sont aussi dans les cartons. Les syndicats ont pris note. Sans appeler à la grève, notons-le.
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