En 2011, disons-le clairement, Nissan a pété un plomb avec la GT-R. À force d'entendre dire que la finition n'était pas au niveau des meilleures, qu'elle manquait de classe, que son prix ne lui permettait pas de concurrencer les plus prestigieuses, voilà que surgit l'idée d'en proposer une version très exclusive.
Tellement exclusive qu'il ne s'en est vendu qu'au Japon (25 exemplaires), aux Émirats Arabes Unis (2 exemplaires), aucune pour les Amériques ni pour l'Europe ! Selon nos sources, il en circulerait cependant 2 exemplaires… Celle-ci est le châssis #002, qui a servi pour les photos et les reportages au vu de la configuration. Il y aurait donc un #001 ? À la question : à qui appartient-elle ? Notre propriétaire a un petit sourire en coin qui en dit long… Fin de l'histoire !
Quoi qu'il en soit, cette GT-R Egoist de couleur Ultimate Opal White, exclusive à cette version, a été immatriculée en 2014 et fait le bonheur absolu de son propriétaire français depuis !
C'est donc une auto totalement exclusive que l'on va inspecter de fond en comble…
Seulement 29 exemplaires de GT-R Egoist fabriqués !
La GT-R Egoist était disponible au catalogue Nissan entre 2011 et 2013. Outre les spécifications du modèle 2011 que vous connaissez (530 chevaux, CX à 0,26, freins et châssis revus, leds, extracteur carbone, etc.), on a donc une ribambelle de petites gourmandises particulièrement savoureuses à se mettre sous la dent.
À l’extérieur, les différences ne sont pas flagrantes, mais les yeux les plus avisés auront remarqué des reflets jamais vus sur la peinture, une couleur de jantes spécifiques et un aileron carbone… En fait, le véritable spectacle se situe à l'intérieur.
L'idée était de personnaliser l'auto sur mesure pour son riche et exigeant client, en lui proposant des matériaux de très haute qualité, avec une touche d'artisanat nippon… Il y a de quoi faire.
En attendant de découvrir tout cela, on peut dire que le test aura été efficace pour Nissan et que la conclusion était malheureusement inéluctable. À partir d'un certain niveau de prix, c'est la marque qui importe. Mais que la tentative aura été excitante…
Nos plus vifs remerciements au directeur adjoint du domaine des Vaux de Cernay : monsieur Benjamin Lalot, pour son accueil chaleureux et sa disponibilité.
Un grand merci également à Étienne Rovillé pour ses photos !
Et bien entendu, un très grand d?mo arigat? à Tom, pour sa passion absolue et communicative en la matière… et pour avoir pété non pas un plomb, mais tout le tableau de fusibles en s'offrant cette merveille.
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