Caradisiac : François, êtes-vous satisfaits du déroulement des essais ?
François Sicard : Après les semaines mouvementées que nous avons connues, les essais se sont plutôt bien passés. Pourtant, aussi bien en LMP2 qu’en LMP1, il aurait sans doute été possible de faire un peu mieux avec nos voitures de pointe que sont les n°15 et n°49. Mais, nous avons en tout état de cause privilégié la préparation de la course. L’un des enjeux de la course consistera à préserver les pneumatiques.
Caradisiac : La bataile risque d’être rude en LMP2 où la concurrence est particulièrement variée.
François Sicard : En effet. Les Oreca à moteur Nissan semblent notamment en forme.
Caradisiac : Comment vous situez par rapport à vos concurrents directs « essence » en LMP1 ?
François Sicard : Nous sommes en plein apprentissage de cette catégorie. Notre maître-mot sera donc « humilité ». L’équipe d’Henri Pescarolo constitue notre référence. Pouvoir suivre leur rythme serait déjà une belle récompense.
Caradisiac : L’équipe est-elle bien prête pour affronter la pluie ?
François Sicard : La pluie permet certes de préserver la fiabilité mais, très honnêtement, si j’avais à choisir, je préférerais que la course se dispute sur le sec. Ce circuit est très dangereux lorsqu’il pleut.
Caradisiac : Pouvez-vous déjà nous dire quelques mots de votre stratégie ?
François Sicard : La n°35 de LMP2 doit absolument terminer dans l’optique du classement ILMC où les 24 Heures comptent double. La n°24 en LMP1 misera également sur un résultat sur la longueur. Quant aux n°15 en LMP1 et n°49 en LMP2, elles auront pour feuille de route une course plus agressive, qui doit leur permettre de se battre en tête.
Caradisiac : Les voitures sont actuellement en cours de remontage. Quand sera-t-il achevé?
François Sicard : Si tout se passe bien, aux alentours de 20h. A l’issue des essais, nos quatre protos ont été entièrement démontés. Toutes les pièces sont neuves même si nous les avons déjà rôdées au préalable.
Caradisiac : Maintenant que OAK Racing est constructeur, un bon résultat au Mans, véritable vitrine de l’endurance, est-il obligatoire ?
François Sicard : Disons que de bons résultats sportifs nous faciliteraient nos démarches commerciales…
Caradisiac : Vous vous êtes réjouis de l’annonce de la création d’un championnat du monde d’endurance à partir de 2012. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?
François Sicard : Nous nous étions engagés en ILMC dans cette perspective. Ce championnat garantira une meilleure visibilité à nos partenaires. Il pourra nous aider aussi à renforcer nos démarches visant à trouver un constructeur partenaire.
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