Le gouvernement de Dubaï a débuté la transformation des taxis en véhicules hybrides : il souhaite participer à la lutte contre la pollution. Cette ville des Émirats arabes unis veut également promouvoir un système de transport public durable. Ce virage écolo a été impulsé par Mohammad ben Rached Al-Maktoum qui à la tête du gouvernement pour respecter le Plan Stratégique de Dubaï 2015. L'objectif : protéger l'environnement en réduisant les émissions de polluants. Il faut savoir que les taxis sont très nombreux dans la capitale et représentent le moyen de transport non personnel le plus utilisé par les émiratis. Ces véhicules hybrides (électrique/essence) sont à l'image de ceux qui sillonnent les routes aux Etats-Unis, au Canada, en France, au Royaume-Uni et au Japon.

Les infrastructures développées

De larges autoroutes et avenues constituent le réseau routier de Dubaï : la Sheikh Zayed Road est la plus célèbre. Un maillage est créé, reliant les zones résidentielles, touristiques et de travail. Il arrive à saturation de même que le réseau de bus composé de 59 lignes et emprunté par 200 000 passagers chaque semaine. Pour permettre la traversée du Khor Dubaï, un tunnel routier sous-marin a été construit en bord de mer. Pour remédier à la congestion routière, deux lignes de métro sont construite en ce moment : elles ouvriraient partiellement en 2009 et en totalité en 2012. La ligne rouge reliera Jebel Ali au Dubaï International Airport et la ligne verte en forme de "U" autour du Khor Dubaï reliera Deira et Bur Dubaï au centre ville. Ces deux lignes de 70 kilomètres disposeront de 43 stations (33 souterraines et dix en surface). La construction d'une autre ligne de 47 kilomètres (bleue) a aussi été annoncée. Elle devrait relier le nouvel aéroport en construction (le Dubaï World Central International Airport) à Jebel Ali. Afin de compléter le réseau de métro, il est envisagé de construire sept monorails pour relier à des sites comme Dubaïland, Jumeirah Palm.