Non, par ses temps de crise, de déprime, de marasme, notre verte contrée n'est pas synonyme de repoussoir et de terres désolées. La conjoncture est dure. Certes. Mais voilà une nouvelle pas si mauvaise, qui met un peu du baume au cœur. Ainsi, l'antenne tricolore de l'enseigne germanophone est heureuse d'annoncer que «grâce à l'innovation et au dialogue social », il « maintient son socle industriel hexagonal dans l'automobile. » Ceci par le biais d'un accord de compétitivité signé à Rodez avec les quatre syndicats en place. Un accord qui a convaincu Bosch d'investir 29 millions d'euros dans l'Aveyron pour y fabriquer des injecteurs Common rail à 800 bars. Accessoires qui feront le bonheur de BMW.


« Nous avons une visibilité en volume pour les cinq prochaines années », souligne Guy Maugis président de Bosch France. L'enseigne a, au global, investi 60 millions d'euros dans ses usines françaises l'an dernier et injectera la même somme en 2013. Pour Bosch, la France est le second marché européen du groupe. Pour la France, Bosch est le premier employeur industriel allemand.