Ce n'est pas vraiment une surprise puisque la mauvaise soupe était déjà servie depuis le mois de juin dernier. Le site de Michelin à Joué-les-Tours était sur la sellette et ce mercredi a fini par sceller son sort. La direction et les syndicats SUD, CFDT et CGC ont signé un accord entérinant la suppression de 706 emplois.


200 postes sont néanmoins sauvés alors que 250 personnes devraient recevoir des propositions de postes sur l'un des 14 sites industriels du groupe en France. Par ailleurs, depuis la mi-octobre, la direction avait assuré que de 424 à 454 salariés concernés par les suppressions pourraient bénéficier de mesures d'âge, c'est-à-dire de départs anticipés à la retraite.


Pour le ministre du Redressement Productif Arnaud Montebourg, cette restructuration est considérée comme globalement positive. A ceci près cependant : « du point de vue de Tours c'est un grave problème, une très mauvaise nouvelle, une déflagration. Nous allons demander à Michelin un certain nombre de précisions ».


Ce plan de restructuration mettra fin à la production de pneus poids-lourds de la marque dans cette région. On notera, enfin, que la CGT a refusé de donner quitus au dispositif.