C'est en effet la marque Geely qui lui a donné des cours intensifs de langues en reprenant sa destinée. Une marque qui n'a par ailleurs plus de points communs avec les poids-lourds pourtant éponymes. Les Chinois avaient trouvé en 2008 un blason terni vendu à l'encan par l'ovale Ford. On craignait alors à un pillage en règle avant la mise en terre. Mais Geely a honoré sa stratégie en remettant son acquisition sur les rails pour partir à l'assaut d'un marché haut de gamme prisé par ses compatriotes.


La preuve ? Le bénéfice net s'est élevé à 58 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année, contre une perte de plus de 80 millions d'euros lors de la même période en 2013. Les ventes ont bondi de 9,5% alors que Volvo n'espérait que 5%. En Chine, c'est encore plus beau avec une progression de 34% sur les semestre. C'est mieux qu'en Suède qui enregistre une inflation de 20%. Autant de bons résultats qui font passer la baisse de 10% aux Etats-Unis comme une simple péripétie qui n'entache en rien la progression du chiffre d'affaire de 15%.


Les nouveaux modèles qui ne doivent plus rien à la banque d'organes Ford s'installent tandis que de gros espoirs sont portés sur le nouveau SUV XC90 qui sortira des chaînes suédoises. Le miracle chinois existerait-il finalement ?