Le deuxième constructeur de l’Oncle Sam revient en grâce. Sur le trimestre achevé fin juin, son bénéfice net a augmenté de 44% à 1,9 milliard de dollars. Le chiffre d’affaires trimestriel s’est établi à 37,3 milliards de dollars, un bilan supérieur aux attentes moyennes des analystes qui étaient de 35,3 milliards de dollars. Suite à l’annonce de ces résultats, le titre progressait de 2,13% à 14,86 dollars dans les échanges électroniques de pré-séance à Wall Street.

Ford avait indiqué qu’il prévoyait toujours d’atteindre son objectif d’un bénéfice opérationnel annuel allant de 8,5 à 9,5 milliards de dollars. Le constructeur est bien parti pour respecter sa feuille de route. Il a atteint sur le trimestre 2,9 milliards de dollars, en hausse de 10% dont 2,4 milliards de dollars pour la branche automobile et 491 millions pour les activités financières. La marge d’exploitation est également en progression à 7,2% pour 6,6% au 2e trimestre 2014.

Pas mal surtout face à un marché qui ne connaît pas d’embellie particulière. Ford a fait ses calculs : le marché américain devrait évoluer sur l’année entre 17 et 17,5 millions de véhicules vendus, pour 16,8 millions en 2014, et les ventes sur les vingt principaux marchés européens s’établir dans une fourchette entre 15,7 et 16,2 millions contre 14,6 millions l’an passé. Le marché chinois devrait légèrement se contracter et se situer dans une fourchette comprise entre 23 et 24 millions de voitures pour 24 millions l’an dernier.  

Dans cette conjoncture, le groupe a vendu 1,696 million de véhicules, soit 35.000 de plus (+2%) que sur le même trimestre l’an dernier dont 816.000 (+56.000) aux Etats-Unis. Les ventes sont également en progression de 13.000 unités à 389.000 véhicules en Europe mais elles ont baissé de 16.000 à 98.000 unités en Amérique du sud, de 13.000 à 349.000 unités en Asie-Pacifique et de 5.000 à 44.000 unités en Afrique/Moyen-Orient. La part du marché mondial est sur le trimestre de 7,6%, quasi-stable par rapport à il y a un an.

Ceci dit, le meilleur reste à venir et notamment grâce à un pick-up F-150 qui va pouvoir inonder le marché puisque l’usine du Kansas qui le produit au Kansas va enfin tourner à plein régime. On n’est pas vraiment dans la gamme verte qui évite les taxes carbone, mais de l’autre côté de l’Atlantique, la clientèle n’a pas la même approche de l’item écologique.