L'indicateur est tombé et il est révélateur : la production industrielle dans notre verte contrée est repartie à la baisse en janvier, reculant de 1,2%. Une déflation qui s'explique en partie par une dégringolade de 13,5% du secteur automobile. A l'étroit dans un marché en contraction, il paye son manque d'anticipation et une auto-phobie dans les décisions politiques tant sécuritaires que fiscales ou écologiques. Un nœud coulant qui n'a de cesse de se resserrer. Jusqu'à l'étouffement.


La fabrication de matériels de transports, et plus particulièrement l'automobile pèse donc sur l'indice avec ce recul de 13,5% en janvier par rapport à décembre. En écho, en février, les immatriculations ont reculé pour le seizième mois consécutif. A contrario, la production a augmenté dans les équipements électriques, électroniques, informatiques et les machines (+2,7%), ainsi que dans les produits informatiques, électroniques et optiques (+7,6%). Elle s'est bonifiée de 1,3% dans les équipements électriques et de 0,7% dans les autres machines et équipements. Les temps changent et l'automobile semble rester sur le quai, regardant partir le train des nouvelles mœurs consuméristes.