On sait déjà que l’Etat, c’est-à-dire nous, va devoir verser 900 millions d’indemnités à une enseigne Ecomouv dont la vocation était de percevoir l’écotaxe. Une somme conséquente qui sera étalée dans le temps. Mais cette indemnisation n’est qu’une partie du problème. D’autres acteurs réclament aussi réparation.
Les portiques montés vont devoir être démantelés et cela aura aussi un coût. De leurs côtés, ceux qui devaient s’occuper de la partie télépéage se sont rappelés au bon souvenir de nos dirigeants en leur réclamant 300 millions d’euros.
Une intention qui sera formulée en justice puisque le tribunal administratif de Nanterre sera saisi de la question. En mai, les intéressés ont envoyé une demande d’indemnité préalable à l’Etat qui avait deux mois pour réagir. Il resterait encore quelques jours aux pouvoirs publics pour répondre. Ceci alors que l’on rentre dans une période estivale propice à faire passer la conjoncture sous silence.
Ceci dit, qui sont les demandeurs ? Ils sont bien connus de nos ministres et notamment d’une Ségolène Royal qui avait montré à leur égard autant de compétence et de discernement lorsqu’il a fallu traiter la question des tarifs sur les autoroutes. On trouve ainsi Axxes, filiale notamment de Vinci et d’Eiffage, Total, et Eurotoll, filiale de Sanef. Voilà qui promet.
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