En établissant les moyennes des 25 plus grandes marques en Europe sur les six premiers mois de l’année 2009, Jato, organisme de traitement de données statistiques, a ainsi pu établir un classement des constructeurs selon les émissions de CO2 globales de leurs gammes.
Et qui dit classement, dit bons points et mauvais points, dit premier de la classe et cancre près du radiateur. La moyenne de la classe s’établit à 146g, soit une progression de 6,2g. Au premier rang donc, se trouve Fiat, le doigt perpétuellement levé au dessus de ses grosses lunettes, suivi de ses petits camarades Mini, Toyota, Lancia, Peugeot, Hyundai, Citroën et Renault, tous pouvant prétendre au tableau d’honneur des moins de 140g de CO2 par km. Ford échoue de peu, précédant Chevrolet, Honda, Suzuki et Opel, premier à être en dessous de la moyenne. Au plutôt au dessous, mais vous l’aurez compris.
Place au plus de 150g maintenant, candidats à l’avertissement travail et discipline s’ils ne redressent pas la barre au plus vite. Quelques surprises, comme Mazda et Volkswagen, qui se retrouvent dans une catégorie logiquement trustée par les marques premium, comme BMW, Audi (au dessus des 160g) et Mercedes (au dessus des 170g). Viennent enfin ceux tellement mauvais qu’ils sont hors classement : les constructeurs de voiture de luxe. L’un d’entre eux mérite toutefois des encouragements. Porsche a effectivement abaissé les émissions moyennes de sa gamme de 10%, en restant sous la barre des 260g, une vraie performance au regard de celles de ses modèles. Ensuite, c’est par contre la débandade complète : Aston-Martin atteint les 360g, Maserati 363g et Ferrari 387g. Au final, le bonnet d’âne revient à Bentley, largement à la traîne, à plus de 400g.
146g de moyenne donc, quand la communauté européenne donne pour objectif de parvenir à 130g d’ici à 2015. Mais attention, il s’agira d’une moyenne mais chaque constructeur ou groupe s’est vu attribué un objectif spécifique en rapport avec sa gamme de voitures. A ce petit jeu, c’est PSA suivi de Renault qui s’en sortent le mieux, étant à un peu plus de 10g de leurs objectifs de 2015, des derniers grammes toutefois difficiles techniquement à faire disparaître. A l’opposé, le groupe Daimler (Mercedes, Smart, Maybach) est quant à lui le plus mal placé, à 40g de son objectif.
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