La gamme de motorisations n’a pas changé pour le moment. Mazda propose toujours trois motorisations essence MZR de 84 ch., 105 ch. et 150 ch.
Une version MPS de 250 ch. fera son apparition à la rentrée. La Mazda 3 MPS en aura assez sous le capot pour faire de l’œil aux clients de Renault Mégane RS, Opel Astra OPC, Ford Focus ST et Volkswagen Golf R32. En attendant cette version, nous avons eu l’occasion de tester les deux blocs diesel 90 ch. et 109 ch. qui se partagent 58% de la clientèle Mazda 3.
109 ch.
Le 1.6 mazouté issu du groupe Ford dispose d’un turbo à géométrie variable spécialement développé pour ce moteur. Le quatre cylindres développe 109 chevaux à 4000 tr/min, pour un couple de 240 Nm. Un fonction overboost délivre 20 Nm supplémentaires très appréciables dans les dépassements. Plein à tous les régimes, il offre une large plage d’utilisation et des reprises généreuses pour une consommation modérée. Mazda annonce avoir diminué sa consommation de 6 % . Notre test sur route serpentée avec conduite modérée a révélé une moyenne de 6,3 L/100km. Un résultat très honorable pour la catégorie pour un taux d’émission très bas grâce à la présence d’un FAP.
La sonorité prononcée du quatre cylindre, à froid, a été efficacement compensée par une nouvelle insonorisation du compartiment moteur. Un confort supplémentaire qui agrémente la conduite de la polyvalente.
90 ch.
La version dégonflée du 1.6, n’a pas droit à une suralimentation à géométrie variable. Elle se contente d’un simple turbo. Le quatre cylindre développe ici 90 ch. pour un couple maxi de 215 Nm. A poids égal (1345 kg), la Mazda 3 devient beaucoup moins agile pour une consommation sensiblement moindre (5,9L/100km). Ici pas de fonction overboost. Pour trouver du couple, il faut régulièrement jouer sur les rapports. Son usage est appréciable en ville grâce à sa discrétion et sa souplesse, mais dès que la berline s’aventure dans les grands espaces, le quatre cylindre manque de peps. 170 km/h en vitesse max et un 0 à 100 km/h en 12,2 s. La boîte de vitesses mécanique à 5 rapports est bien étagée. Le conducteur peut compter sur une commande agréable, précise et plutôt rapide. Le 2.0 essence dispose d’une boite manuelle à 6 rapports.
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