La nouvelle Genesis est animée par un puissant moteur « Lambda » de 3,8 litres à injection directe. Il développe sa puissance maximum de 315 ch à 6 000 tr/min et son couple de 397 Nm à 5 000 tr/min. Ce moteur se dote également d'un système de double calage de la distribution variable en continu (D-CVVT), d'une tubulure d’admission variable, d'un bloc et de culasses en aluminium, d'une chaîne de distribution en acier et de bougies d'allumage en iridium. Il est associé est couplé à une transmission automatique à 8 rapports.
La nouvelle Genesis est équipée de la transmission intégrale HTRAC de Hyundai et de suspensions avant et arrière multibras, ce qui la place d’emblée comme une alternative possible aux grandes berlines allemandes dotées de transmissions intégrales. On notera au passage que le constructeur coréen revendique un poids de seulement 75 kg pour sa transmission intégrale.
Frôlant les 5,0 m de long (4,99 m exactement), la nouvelle Genesis est large de 1,89 m (hors rétroviseurs) et haute de 1,48 m. Reposant sur un empattement de 3,01 m, elle pèse entre 1980 kg et 2075 kg. Sa vitesse de pointe est annoncée à 240 km/h « seulement » alors que ses niveaux de consommation atteignent respectivement 16,2 l/100 km, 8,9 l/100 km et 11,6 l/100 km en cycle urbain, extra-urbain et mixte.
Commercialisée à partir de l’été prochain, sa diffusion en Europe devrait demeurer relativement restreinte.
L’instant Caradisiac : encore un effort
Cette nouvelle génération de Genesis impressionne mais on se dit qu’il lui manque encore ce petit supplément de caractère qui fait la spécificité d’une Audi, d’une BMW, d’une Mercedes ou d’une Jaguar qui sont autant de marques rivales de Hyundai sur ce terrain ; un logo façon Bentley ou Aston-Martin apposé au-dessus de la calandre ne suffisant pas pour cela. La prochaine génération sera sans doute définitivement la bonne.
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