Pour notre venue sur le célèbre Pikes Peak, le soleil fut au rendez-vous dans le ciel et sur les feuilles de temps de Peugeot Sport. Sur la dernière portion du tracé, la plus rapide mais aussi la plus bosselée, Sébastien Loeb est encore une fois largement devant. 2'11 pour l'Alsacien mais 2'27 pour Romain Dumas et Rhys Millen et 2'33 pour Jean-Philippe Dayraut. Clairement, plus personne derrière n'espère accrocher la 208 à la régulière et tous sont plus ou moins dépités. Le pilote toulousain estime que les écarts sont trop grands pour espérer quoi que ce soit et il aborde ses montées sans réelle agressivité dit-il. On sent le Toulousain résigné, ce que confirme le discours de Richard Tur (Tork) qui a conçu la voiture voilà 2 ans. Manifestement, les évolutions ne sont pas suffisantes et on ne cache pas que c'est probablement la dernière fois que l'on vient ici.


En direct de Pikes Peak - Plus que la météo pour battre Loeb et Peugeot

Même topo chez Romain Dumas qui doit se forcer à accepter cette ultra domination d'une équipe d'usine face à des « amateurs ». Cette aventure avec Norma qui n'a débutée qu'il y a 1 mois et demi ne souffre finalement que de la présence de Loeb et Peugeot qui mis toutes les chances de leur côté pour réussir un gros coup. Avec une Norma à moteur 4 cylindres Honda qui manque de puissance et un important manque d'essais pour la petite équipe de Romain Dumas, impossible de rivaliser. Cela n'empêche toutefois pas Sébastien Loeb de se poser des questions à leur sujet : changeront-ils de moteur avant la course ? Preuve qu'il les craint tout de même. Romain Dumas est moins optimiste après une journée compliquée par quelques soucis d'alternateur résolus par un prêt de batterie de l'équipe Peugeot Sport afin de permettre au pilote de faire une montée supplémentaire. Il sait qu'il lui manque du roulage, de la mise au point, bref du temps pour espérer faire mieux mais il se console en espérant battre tous les autres, Rhys Millen en premier lieu.


On a quand même du mal à imaginer Romain Dumas accepter de venir ici pour ne jouer que la seconde place un an après avoir dit qu'on ne l'y reprendrait plus et alors même qu'il a longtemps discuté avec Peugeot pour être leur pilote avant que Porsche ne mette son véto. Le projet avec Norma a manqué de temps de développement pour être parfaitement adapté à la course (1 mois et demi) et la puissance de son moteur était probablement espérée à un tout autre niveau. Romain confirme qu'il a demandé à faire la course en monoplace Champcar, ce qui a été refusé par les organisateurs. Il a même un temps pensé le faire avec le Spyder Porsche mais c'est la rencontre impromptue avec Norbert Santos qui a fait pencher la balance vers le oui. La

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Au terme de cette semaine d'essais, La 208 n'a connu aucun problème et Bruno Famin tout comme Sébastien Loeb avouent avec un peu de stress dans la voix que l'on aurait préféré en expérimenter quelques-uns avant la course. En 1987, c'est un collier de turbo desserré qui coûte la victoire à la 205 T16. Les ultra favoris n'ont pas d'autres options que de gagner en établissant un record qui marquera les esprits et tous les autres derrière vont tout faire pour être second en espérant le faux-pas. Dimanche, Sébastien Loeb s'élancera plus tôt que prévu, vers 9h30 (17h30 heure française) car la pluie est toujours annoncée par les prévisionnistes. Finalement, c'est la météo qui nous apporte le plus gros suspense.


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