Bentley profite de ce salon de Genève pour nous dévoiler la nouvelle Flying Spur, et ne l'appelez plus Continental. La berline anglaise tente de se démarquer un peu plus du coupé, et ça ne passe pas que par le nom. A l'avant, les changements sont vraiment mineurs, on notera simplement la grille avant entièrement chromée et l'intégration d'une lame sur le bas du bouclier. Pour le reste, on retrouve quand même l'avant de la Continental GT. A l'arrière en revanche, c'est une autre histoire. La ligne de toit plongeante sur la malle donne un arrière plus fuyant et plus élégant que sur la Continental Flying Spur. Les feux sont aussi nouveaux avec un éclairage en forme d’ellipse, un peu comme ce qu'on a pu voir sur le concept de SUV présenté l'an dernier par Bentley.


Une fois assis à l'intérieur, la marque anglaise reste fidèle à sa tradition avec un habitacle extrêmement bien fini. Les sièges ont droit à un nouveau dessin et des écrans sont maintenant intégrés dans les appuies-tête. La Flying Spur est toujours disponible en configuration quatre ou cinq places, au choix du client.

Sous le capot, pas de V8 mais toujours le bon vieux W12 biturbo 6.0 d'origine Volkswagen qui développe 625 ch et 800 Nm de couple via un boîte automatique à huit rapports. Et malgré les presque trois tonnes de la Flying Spur, le 0 à 100 km/h est effectué en moins de 5 secondes et dans un silence certainement appréciable.


L'instant Caradisiac : un derrière moins disgracieux


L'arrière de la précédente Continental Flying Spur était plutôt mal intégré dans la le profil de l'auto, et le fait d'avoir retravaillé la ligne de toit et d'avoir changé le dessin de cette malle arrière avec des hanches plus larges donne un résultat bien plus agréable à l'oeil. On reste encore loin de la grâce d'une danseuse de ballerine mais la Flying Spur est, selon mon avis personnel, mieux avec un tel fessier.