La nouvelle Corsa affiche quasiment la longueur de la Renault Clio, à peine sous la barre des 4 mètres. C’est trois centimètres de moins que la 207 et que la Fiat Grande Punto dont elle emprunte la mécanique
Diesel 1.3 litres, une bonne partie des trains roulants et du système de refroidissement.
Si la 3 et 5 portes partagent la même longueur et le même empattement (identique aussi à celui de la Grande Punto), la 3 portes s’en différencie par son profil et le dessin de sa proue, comme par sa largeur réduite de 24 mm. La vocation de la trois portes est de séduire une clientèle jeune en arborant une ligne proche d’un coupé, tandis que la 5 portes joue la carte de l’habitabilité pour une petite famille. Si les deux sont plaisantes à contempler, la 5 portes peut être jugée moins originale, avec un profil qui mixe celui de la 207 et de la Clio. Pour les deux carrosseries, l’épaisseur des montants de pare-brise gênera un peu la visibilité en ville comme sur route sinueuse, surtout le gauche évidement.
Avec 4 m de long, l’habitabilité est évidemment meilleure que celle de la précédente Corsa plus courte de 18 centimètres. Comme l’empattement ne s’allonge que de 2 cm, les progrès ne sont pas mirifiques. C’est le porte-à-faux avant qui s’adjuge la plus forte augmentation, au bénéfice de la sécurité en cas de choc frontal. A ce propos, avec la panoplie du système de protection Safetec, la Corsa rejoint ses rivales récentes dans le club des 5 étoiles aux tests Euro-NCAP.
Si l’espace intérieur se situe dans la moyenne de la catégorie, la largeur aux coudes à l’avant nous a paru trop faible entre le conducteur et son passager. Les sièges assurent un maintien satisfaisant (revêtement tissu et cuir sur Cosmo (pas de tout cuir même en option). Une bonne position de conduite est facile à trouver pour tous les gabarits. La planche de bord est bien agencée, l’instrumentation lisible et les commandes facilement préhensibles. Quelques détails apportent une petite dose de personnalité à l’habitacle comme les commandes rotatives de climatisation et de la radio rétroéclairées. Le liseré en haut de la console centrale se discute nettement plus. Quand il est « satin » (sur Essentia, Enjoy à tissu anthracite ou bleu) ou « chrome mat », il se reflète dans le pare-brise. On préfère l’entourage noir piano (laqué) de la finition haute Cosmo ou de l’Enjoy avec tissu rouge (brique). La qualité des matériaux peut presque se comparer à l’Astra , malgré quelques plastiques durs en plus. C’est en tout cas plus flatteur qu’à bord de la Grande Punto. Le soin apporté à l’assemblage nous a semblé sérieux sur ces premiers exemplaires de série.
Le seuil de chargement pas trop haut donne accès à un coffre dont volume atteint 285 litres, soit une quinzaine de plus que la Grande Punto, et 1 050 litres en 2 places. Satisfaisant. Tout comme le double plancher « DualFloor » qui peut être installé à deux hauteurs et permet un compartimentage horizontal du coffre.
Une des principales innovations de la Corsa provient de l’ingénieuse option portage intégré « Flex-Fix » pour deux vélos ou 40 kg de charge qui coulisse à la place de la roue de secours hors service, mais elle est un brin chère (500 €).
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