Afin de lutter contre la pollution atmosphérique, la priorité numéro un a été de diminuer la place de l’automobile dans la capitale. Mesures prises pour cela : création de 60 kilomètres de couloirs de bus, élargissement des trottoirs, naissance de 35 quartiers verts, réduction des livraisons par les poids-lourds… La circulation auto a effectivement baissé (– 21,5% depuis 2001), mais l’usage des deux-roues motorisés et des camionnettes de livraison on augmenté de +25% ! La pollution de l’air a-t-elle vraiment baissé comme on veut bien nous le faire croire ?!
Le bilan 2001-2007 est donc mitigé. Début février, Airparif affirmait que le dioxyde d’azote avant diminué de -32% depuis 2001. Bonne nouvelle, car c’est le gaz qui aurait le plus d’impact sur notre santé ! Seulement, cette baisse significative ne serait pas due aux mesures de la Mairie de Paris, mais plutôt aux améliorations technologiques des voitures en circulation. « Et s'il y a une baisse de la pollution de fond, celle à proximité des lieux de trafic est stable depuis dix ans, et reste deux fois supérieure aux normes», précise Airparif. Important : les études faites à la fin de la mandature de Delanoë n’incluent pas les microparticules en suspension, alors que leur taux est plus que jamais très préoccupant de par sa quantité et ses conséquences avérées sur la santé.
L’UMP avait tenté de prendre le résultat des conclusions Airparif pour mettre Delanoë dans l’embarras pendant sa campagne : d’après le porte-parole de Françoise de Panafieu, Pierre-Yves Bournazel : « De toute façon, la circulation ne représente qu'un tiers de la pollution, le reste étant dû à l'habitat et à l'industrie. Sur l'habitat, rien n'a été fait. Il a fallu attendre la fin de la mandature pour avoir un plan climat » (source : 20minutes du 1er février 2008).
Delanoë a annoncé au cours de sa dernière campagne de gros efforts dans le domaine du bâtiment : la Ville promet une baisse de 30% des émissions de GES de ses bâtiments. Les mesures : confort thermique et l’isolation des bâtiments pour économiser de l’énergie, panneaux photovoltaïques, nouveaux bâtiments HQE…
La Ville promet une réduction des GES de -25% sur l’ensemble du territoire parisien d’ici 2020. Verra-t-on alors une baisse significative de la pollution ? Nous vous tiendrons au courant.
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