A son arrivée en 2003, le Meriva initiait alors le segment des petits monospaces. Son gabarit réduit, sa modularité bien pensée ses prix ajustés ont séduit plus d’un million d’automobiliste. Un succès commercial inattendu face aux flops commerciaux des Renault Modus et Peugeot 1007.
Depuis la concurrence s’est diversifiée et le segment embourgeoisé. Kia Venga, Citroën C3 Picasso, etc. Très attendu, le pionnier de la catégorie a choisi de se démarquer par l’adoption de portes antagonistes. Un système abandonné depuis les années 50 pour des questions de sécurité et remis au goût du jour par Rolls Royce en 2006 avec la Phantom.
Au développement du Meriva 2, en 2005, Opel se questionnait sur un accès facilité. Le choix des portes antagonistes est apparu comme la meilleure alternative. Les portes coulissantes, plus contraignantes en termes de style et de masse, ont très vite été écartées.
Pourquoi s’être orienté vers un tel procédé ? Niant en bloc l’aspect marketing de la nouveauté et le souhait de se démarquer, Opel avance les bienfaits pratiques et ergonomiques des portes antagonistes. Le dos serait moins sollicité pour accéder aux places arrière. En pratique, le seul atout de ces portes antagonistes s’adresse aux parents. Compte tenu de la configuration et de leur amplitude (jusqu’à 84°), ces derniers peineront moins à attacher leur progéniture et à mettre en place un siège bébé par exemple. En dehors de ça, l’intérêt nous a paru limité. Sachant que ce système déteint sur le prix de vente du véhicule.
Le look est bien plus travaillé. Opel a soigné les détails. L'intérieur, c'est également la révolution. Le tableau de bord uniformément noir et d'une sobriété monacale de la première génération cède la place à un successeur plus moderne. Le dessin ressemble à celui de l'Astra, tout comme la console centrale. Il y aura le choix entre 6 couleurs de casquette de planche de bord, accessibles selon les finitions et les motorisations. Le volant reprend le dessin de celui de l'Insignia.
Une modularité très Flex
Opel a choisi d’allonger son modèle d’une vingtaine de centimètres (4,28 m). Un bien pour l’habitabilité que nous avons trouvée généreuse aux places avant et arrière. La modularité elle a été renforcée. Opel en a d’ailleurs fait son cheval de bataille. Un cheval attelé par 4 fondamentaux très « flex ». Les « Flexdoors », « FlexFix », « Flex-Space » et « Flex-Rail ». Les Flexdoors (portes antagonistes) sont suppléées par le « FlexFix », ou l’ingénieux porte-vélos intégré découvert sur la Corsa .
En parallèle, Opel a consolidé l’aspect pratique de la précédente version. Avec le « Flex Space », les sièges arrière peuvent être rabattus indépendamment et libérer un espace de chargement plat. Ils coulissent en prime dans la largeur, ce qui permet de charger des objets longs ou faire voyager deux personnes avec le meilleur niveau de confort. Ici tous les volumes sont exploités, le Mériva ne laisse rien au hasard et certainement pas le volume de chargement capable d’osciller entre 400 et 1500 litres. Dans ce domaine, la nouvelle production d’Opel surpasse les Renault Grand Modus et le Citroën C3 Picasso.
Dernière innovation, le Flex Rail. Il s'agit d'un accoudoir centrale disposé sur rail et entièrement amovible. Un pur gadget qui vient compléter la trentaine de rangements disponibles.
Des tarifs en hausse
Les tarifs augmentent naturellement compte tenu des prestations proposées. Un positionnement logique pour Opel qui situe légitimement son Mériva un cran au dessus du Citroën C3 Picasso, dans les dimensions, comme dans les prestations. L’entrée de gamme, Meriva 1.4 100 ch Essentia, est disponible à partir de 15.400 €. Soit légèrement au dessus d’un Citroën C3 Picasso VTi 95 ch Attraction proposé à 14 950 €.
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