L'European Le Mans Series toujours soutenu par l'ACO doit désormais composer avec l'avènement du WEC, le championnat du monde d'Endurance patronné par la FIA mais aussi l'ACO encore. Du coup, cette série qui accueillait autrefois les cadors de l'Endurance devient une sorte de Ligue 2, ce dont s'accommode volontiers Patrick Peter qui s'en est expliqué avant le début de ces premiers essais d'inter-saison.


« L'European Le Mans Series a clairement vocation à devenir l'équivalent de la 2ème ligue, comme en football. L’ELMS s'inscrit comme la filière naturelle pour accéder au Championnat du Monde d'Endurance FIA et aux 24 Heures du Mans. Le WEC FIA compte une trentaine de voitures. Mais il en faut 55 aux 24 Heures du Mans. Les vingt-cinq autres viennent, soit de l'ALMS, soit de l'ELMS qui constitue donc une pièce incontournable du puzzle. »


L'ELMS est donc régi par le même règlement que le WEC à une différence près, il n'accueillera pas de LMP1 afin de mettre en lumière les LMP2. Pour les essais du Paul Ricard, seulement 14 voitures étaient présentes dont 6 prototypes. Le Greaves Motorsport portera le n°1 et fera rouler une Zytek-Nissan au volant de laquelle on retrouvera Lucas Ordonnez issu de la GT Academy, Alex Brundle, fils de Martin et Tom Kimber-Smith. Martin Brundle était présent pour tester l'auto qu'il pilotera avec son fils aux 24h du Mans.

Quatre Oreca 03 et la Morgan-Judd préparée par OAK Racing (la plus rapide en 1'46''138) complétaient le groupe. En GT Pro et Am, AF Corse, JMB racing et JMW Motorsport alignaient 3 Ferrari 458 GT3, Gulf Racing faisait rouler une Aston Martin Vantage mais également une McLaren MP4-12C GT3 programmée pour une autre série. Elle n'est pas allée bien loin puisqu'elle a pris feu lors de ses premiers tours de roues. La plus rapide fut la Porsche Matmut en 1'57''694, notons l'absence du Sébastien Loeb Racing pas encore prêt comme d'autres.


La première manche du championnat se déroulera sur ce même circuit (6h du Castellet) les 31 mars et 1er avril.


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